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Le désir d'unité et d'égalité

Les progrès de l'égalité

liberté égalité fraternitéUn baromètre de l'évolution humaine

Un des désirs humains, pousse l'homme à tendre vers l'égalité. Mais il s'agit d'une égalité morale et non pas d'une égalité de physique ou de talent. Les différences entre individus où entre civilisations, sont des moteurs de l'évolution. Tendre vers l'égalité, n'a pas pour but de niveler les talents ou d'effacer les qualités naturelles. Il s'agit simplement de réduire progressivement la branche « artificielle » des injustices.

C'est ce qu'opère depuis longtemps l'humanité. Progressivement, elle réduit les inégalités de chances, d'origine ou de traitement. Elle diminue les inégalités devant la justice, devant l'école, devant la maladie etc.

il s'agit d'ailleurs d'un très bon indicateur pour mesurer le degré d'évolution d'un pouvoir. Quand un gouvernement augmente les inégalités, il se situe d'office dans le versant réactionnaire du psychisme humain et à contre-courant de l'évolution (mais les systèmes réactionnaires participent également à l'évolution de l'humanité. Grâce aux réactions qu'ils soulèvent, ils sont même bien souvent à l'origine des grandes évolutions).

Le désir d'égalité est universel

La majorité humaine semble désirer toujours plus d'égalité. Dans l'entreprise, dans l'enseignement, dans les relations humaines, dans le rapport homme / femme, etc.

Il est donc normal de considérer l'explosion des écarts de traitement inter-individus, comme un recul de notre évolution. Ce recul est perçu par la société humaine. Il diffuse en silence, sa dose d'angoisse dans les esprits.

Toute régression noircit naturellement l'esprit et l'âme de l'être humain. L'homme ne peut plus, en effet, comprendre le sens de l'humanité. À l'inverse, les progrès sociaux, l'évolution des grandes valeurs humaines (fraternité, égalité, justice, liberté), nourrissent l'optimisme de l'humain. Elles génèrent spontanément une somme d'espoir au sein de la communauté.

Réforme, dictature ou révolution

Le recul des égalités engendre donc naturellement un certain degré d'angoisse. Cette angoisse provoque à son tour une chaîne de réactions particulières. De la violence chez certains, du désespoir chez d'autres, de la critique chez les troisièmes.

  • Quand un gouvernement assimile bien la critique, il se réforme et la société continue paisiblement sa progression.
  • Quand un pouvoir reste sourd à l'angoisse populaire, deux finalités sont possibles : la dictature ou la révolution. La dictature conduit les dictateurs à tuer leur peuple. La révolution revient à renverser ses dirigeants.

Évidemment n'importe quel humaniste, préconisera de choisir la voie de la raison, donc de l'assimilation.

L'égalité et la liberté

Pourquoi autrui est notre égal

Séraphine de Senlis, née à Arsy 1864 et morte en 1942 à Villers-sous-Erquery, artiste peintre française du courant art naïf L'égalité est la condition de la liberté

Le néo-libéralisme contemporain accentue le principe des inégalités. Il introduit donc une quantité d'angoisse au sein de la communauté humaine. Chaque homme, avons-nous dit, est indispensable et indispensablement différent pour construire l'humanité. La différence de capacité n'est donc pas condamnable. Ce qui est condamnable en revanche, ce sont les excès d'inégalités entre individu. Ce qui est choquant c'est la différence excessive de valorisation* entre chaque tâche. Ce qui est indécent, c'est l'utilisation d'êtres humains en tant qu'objets, etc.

* symboliquement, le salaire correspond au degré d'amour porté par la société à ses employés

Un libéralisme ponctuellement régressif

Sous cet éclairage, le système libéral actuel, peut être considéré comme régressif. Il accentue les différences de traitement, d'honneur, de mérite, ou de salaire. Il exagère la différence de respect ou d'estime entre individus, entre profession, entre pays et continents. Ces retour aux oligarchies, engendrent naturellement de la violence. Sans abolir les différences et les hiérarchies un libéralisme conscient réduirait ses excès. Il comprimerait progressivement les écarts, ré alimentant ainsi, la société humaine en optimisme (l'optimisme est le premier aliment d'une société en mouvement. Elle en a tout simplement besoin pour vivre).

L'option libérale retrouverait alors sa cohérence (comme pendant les « 30 glorieuses » par exemple). Elle ressaisirait le chemin du véritable désir humain.

De la survie du libéralisme

Le concept de village planétaire a élevé le niveau de conscience. Pour survivre, le libéralisme devra hisser le sien à la même hauteur. L'individu devra reprendre sa place au sommet de la hiérarchie des valeurs.

  • Aujourd'hui nous savons qu'aucun individu n'est responsable de son potentiel de départ. Autrement dit, la différence excessive de traitement est injuste.
  • Nous sommes conscients également de l'influence du milieu social sur les capacités humaines. Une trop grande différence de traitement est encore injuste.
  • Nous sommes enfin conscients de la nécessité de ces inégalités naturelles pour l'évolution de l'humanité.

Selon la mecaniqueuniverselle, l'homme est voué à devenir un agneau pour l'homme. Mais nous en sommes encore un peu loin. Quand on offre trop d'indépendance à l'homme, il redevient très vite un loup pour ses congénères. Dans ces conditions, la liberté accordée aujourd'hui au marché, et relativement dangereuse. Sans contre-pouvoir robuste, il tend à nous ramener vers les lois de la nature. L'égalité est donc une des exigences de la liberté. La liberté sans égalité se ruine elle-même. Elle génère des maîtres. Ces maîtres en anéantissant la liberté de leurs esclaves, anéantissent leur liberté morale. Et ce mécanisme finit toujours par être renversé.

écrit de 2000

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