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    le péché (suite)

Métaphore du péché originel

Adam et Ève

bruegel

Du paradis à la connaissance

Toute philosophie est d'une certaine façon, la fin de l'histoire. Paul Ricoeur, histoire et vérité.

A tout péché miséricorde. Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre.10

L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal. (Genèse 2 : 9)

L’Éternel Dieu donna cet ordre à l'homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement.
(Genèse 2 :16-17)

Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point; mais dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea. Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures. Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. Mais l’Éternel Dieu appela l'homme, et lui dit : Où es-tu ? Il répondit : J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. Et l’Éternel Dieu dit : Qui t'a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger ?...
(Genèse 3)

De la beauté du livre sacré

La solidité et la beauté des livres sacrés est indéniable.

Pour une grande partie de la philosophie, l'intelligence des métaphores spirituelles, est somptueuse. Leurs images sont capables de s'adapter à toutes les époques et à toutes les grandes révolutions scientifiques. Le philosophe sait qu'elles sont le fruit d'un amour considérable pour le divin. Elles résultent d'une puissance mystique généreusement offerte à l'humanité par des milliers de visionnaires profonds et convaincus. Les livres sacrés ont le talent d'offrir à chacun le breuvage dont il a besoin (avec parfois malheureusement, quelques excès).

Une adaptation époustouflante

A chaque époque correspond une lecture particulière des grands ouvrages spirituels. Une lecture relative à la hauteur de la conscience, aux avancées de la philosophie et à la hauteur des sciences. Aujourd'hui, nous pouvons interpréter la bible, d'une façon beaucoup plus pragmatique que par le passé.

Prenons le cas par exemple, du passage relatif à l'éden et à la naissance du péché.

Pourquoi dieu a-t-il fait pousser l'arbre de connaissance dans le jardin où devait demeurer Adam et Ève ? Ce n'est certainement pas le hasard. Si le créateur a soumis nos géniteurs à la tentation, c'est parce qu'il leur fallait tout simplement y succomber. Il leur fallait fauter pour quitter le monde stationnaire du paradisiaque. Un monde statique car dépourvu du concept de « bien » et de « mal » et inconscient de la mort.

Transposé à la théorie de Charles Darwin, la transgression d'Adam et Ève était une nécessité pour évoluer du primate à l'humain.

Sans croquer le fruit de la connaissance, l'humanité ne pouvaient pas se constituer. Sans découvrir l'idée de bien et de mal l'homme ne quittait pas le stade du primate naturel. Sans les interdits et leur transgression, la formidable métamorphose de l'animal en humain, aurait été impossible.

Une métaphore inversée

Selon notre philosophie, la métaphore du paradis doit donc tout simplement se lire à l'envers.

Le paradis terrestre n'est pas l'endroit d'où nous venons, mais l'endroit ou nous allons. L'éden c'est le monde vers lequel l'humanité se dirige et dans lequel nos descendants vivront.

Pour cela, notre espèce doit acquérir la maîtrise entière de ses pulsions transgressantes et c'est ce qu'elle fait progressivement et lentement en développant ses systèmes d'interdits, de droit, de psychologie etc.

2001

égalité

12345

Adam et Eve

Adam et Ève chassés du paradis terrestre Cesari Giuseppe, dit le Cavalier d'Arpin

Mahomet

Si quelqu'un a l'intention de faire une bonne action mais n'est pas en mesure de la réaliser, Dieu la lui inscrit comme une bonne action. S'il l'exécute, Dieu lui inscrit pour elle une bonne action multipliée de dix à sept cents fois et davantage encore. S'il a l'intention de commettre une mauvaise action et qu'il ne la fait pas, Dieu la lui inscrit comme une bonne action. Et s'il exécute la mauvaise action, Dieu la lui inscrit comme une seule mauvaise action, ou alors Il l'efface.

Le prophète Mohammed

 

La Bible comme tous les livres sacrés, est le résultat d'expériences mystiques, profondes et sérieuses, d'un long et puissant travail de réflexion, d'intuition et de commentaires. Des centaines de milliers d'êtres humains, entièrement voués à la recherche spirituelle, ont consacré leur existence à la quête de cette vérité absolue. Toute cette puissance mystique, suffit pour prendre au sérieux les livres sacrés, pour réfléchir consciencieusement aux sens caché des métaphores.