Philosophie naïve du mal Étude des valeurs positives et négatives
Personne, voyant le mal, ne le choisit, mais attiré par l'appât d'un bien par un mal plus grand que celui-ci, l'on est pris au piège. Épicure
Vous le savez à présent.
Notre philosophie défend
l'idée selon laquelle « l'humanité est vouée à atteindre sa perfection » (perfection technique, psychique, sociale, spirituelle).Autrement dit l'homme s'avance peu à peu vers la paix universelle, l'amour universel, le bonheur et l'extase.
Cette évolution positive serait relativement facile à démontrer s'il n'y avait pas la présence du « mal ».
Cette valeur négative brouille en effet, l'idée d'amélioration continue.
Pour affirmer notre théorie, nous sommes donc obligés de nous affranchir de cette difficulté, de nous confronter à ce que nous appelons le mal, pour en comprendre la logique.
Un brouillage de piste
Malgré tous les efforts fournis par l'homme depuis longtemps pour s'en défaire, l'entêtement du « mal » au sein du groupe humain, peut donner l'impression d'être un élément définitivement définitif, immuable et destiné à accompagner l'homme jusqu'a la fin des temps.
Suivant l' angle de vision utilisé, cette « valeur négative » peut
même sembler en expansion (au regard par exemple des événements tragiques du siècle dernier (nihiliste comme l'avait prévu Nietzsche) et dans lesquels nous sommes toujours enclenchés semble-t-il).
Le mal face à dieu et à l'amour Quoique vous fassiez, vous ferez mal ! Freud.
Les horreurs du siècle dernier ont de quoi faire douter de l'évolution humaine. Il est difficile de comparer les siècles entre eux, mais le XXe siècle fut un siècle désastreux. À son regard on pourrait penser du « mal », qu'il est en augmentation.
Évidemment, si le mal était en augmentation, le sentiment d'appartenir à un monde absurde, serait juste ...
Un monde insensé anéantit naturellement l'idée d'un dieu plein d'amour et de justice. Il l'expédie vers les limbes frénétiques des philosophies athées.
Notre étude montrera qu'il s'agit là tout simplement, d'une vision erronée de l'évolution. La valeur négative du mal, n'est que la cheville ouvrière de la valeur contraire positive. L'humanité ne va pas de plus en plus mal.
Au contraire elle va de mieux en mieux :
ce n'est pas le « mal » qui augmente au sein de notre espèce mais notre sensibilité au
« mal », qui se développe.
2001
définition du mal
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