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    la perversion

De la perversion

Les mécanismes de la cruauté

bucher de sorciere, dessin médieval La guerre naît de l'hostilité, celle-ci étant la négation existentielle d'un autre être. Carl Schmitt.

Selon nous, La cruauté, la barbarie, ne sont jamais dispersés sans raison. Elles obéissent à des logiques bien particulières. Nous allons à présent étudier les différentes voies que ces attitudes cruelles, empruntent pour s'exprimer.

1/ La perversion pathologique.

Plusieurs points sont à préciser dès le départ.

Les actes de cruauté sont devenus rares dans l'humanité. Ils restent à la marge des conduites classiques humaines. Le développement de la conscience, vient progressivement à bout de ces perversions.

Les chercheurs commencent à comprendre comment se fabriquent les personnalités perverses. La psychologie déchiffre peu à peu les semences de ces états d'esprit (carences affectives, violences enfantines subies, éducation narcissique, soumission au pouvoir, etc).

Néolibéralisme et insensibilité

La cruauté actuelle (initiée inconsciemment par l'ultra-libéralisme) peut nous servir d'exemple. Comme tous les grands systèmes dominants, néo libéralisme actuel, engendre son lot de perversion. Mais si le passé se soumettait à ces grands moments morbides, le présent n'hésite pas à les critiquer. Il en démonte les mécanisme. Dés lors, la société humaine commence à entrevoir la responsabilité des systèmes pervers et à mesurer l'implication de l'égoïsme et du narcissisme dans l'expansion de la violence et du chaos. L'homme commence à percevoir dans la diabolisation et le mépris de certains groupes humains, les ferments de la barbarie.

2/ La cruauté des dominants.

Aujourd'hui, la plus grande partie des cruautés de masse, est le fruit de deux « complices ».

Cette barbarie de « dominants », est de loin la plus dévastatrice. Elle est pourtant en voie d'extinction.

Vers la fin de la cruauté politique

a/ Des gouvernements

En effet, il devient de plus en plus difficile d'imposer des cruautés aux opinions publiques. Nous l'avons vu avec la guerre du Golfe. Il a fallut toute la ruse des faucons et la nouvelles docilité des médias, pour imposer une guerre refusée par la majorité. Désormais le peuple conçoit à priori la barbarie que seront les luttes armées. Il ressent à présent qu'il en est la seule victime (même si, les médias actuels, sous la coupe des puissants, ont dissimulé les véritables ravages de la guerre du golf par exemple).

Voilà encore un point majeur de l'évolution. Dans les systèmes dictatoriaux, les dirigeants imposaient leur barbarie sans consulter le peuple. Dans les démocraties actuelles (bien qu'imparfaites), les dominants doivent user de la manipulation pour imposer leur désirs de guerres et de cruauté. L'évolution viendra à bout de ces manipulations comme elle est venue à bout de la dictature. Dans l'avenir, les dominants n'auront donc plus aucun moyen d'imposer leur cruauté.

b/ Du terrorisme

Il devient également très difficile au terrorisme de légitimer ses actions cruelles auprès des populations qu'il dit défendre. La population sait aujourd'hui qu'elle en est la première victime. Autrement dit, progressivement la destinée et les armes du « résistant » seront dans la parole, la manifestation pacifique et l'écrit.

Les acolytes

Mais nous n'en sommes pas là. Aujourd'hui encore, ces deux complices (les hommes d'états cruels et les chefs terroristes cruels), imposent à la majorité, leur système à base de testostérones. Ils sont pourtant l'arrière garde d'une humanité aspirant déjà à la fraternité, à la paix et à l'universalité.

Ces complices inconscients, prétendent agir pour leur communauté réciproque, et chacun des deux disent l'aimer. En réalité, ils sont les fossoyeurs de leur peuple. Ils l'empêche d'évoluer dans le sens de l'histoire. Dans le sens de la paix.

Ils sont de plus en plus en décalage avec l'intelligence et la conscience humaine. Pour légitimer leurs actions, ils doivent maintenir le peuple dans un esprit inculte et réactionnaire. Il leur faut user pour cela, de stratagèmes de plus en plus grossiers. Ce mécanisme empêche naturellement les consciences de progresser.

Vers la fin de l'impunité des dominants

La barbarie peut être ordonnée :

  • Par les systèmes (le capitalisme forcené par exemple).
  • Par des états (les régimes totalitaires).
  • Ou des mouvements de résistance (par exemple le terrorisme).

Tous sont destinés à l'extinction et seront dépassés.

réduire la toute puissance

Grâce à certaines expériences (des expériences comme celles de Milgram, ou du professeur Laborie), la responsabilité des gouvernements, est de mieux en mieux déchiffré.

L'impunité des chefs d'état, rétrécie de plus en plus (y compris dans le monde démocratique). Les tribunaux internationaux développent leur influence. Toute cela est destiné à augmenter la crainte des hommes d'état. A leur éviter les affres de se sentir intouchables.

L’occident semble-t-il, commence enfin à saisir l'importance qu'il y a à libérer les médias. L'importance d'avoir des journalistes intègres et indépendants, des journalistes capables de critiquer les décisions cruelles des puissants.

En observant l'histoire de l'humanité dans sa globalité, la cruauté étatique, semble avoir mangé son pain blanc. Ses mécanismes sont découverts. Des lois commencent à apparaître pour protéger celui qui refuse d'obéir à des ordres qu'il estime cruel. La conscience humaine supporte de moins en moins la cruauté de la guerre. Les hommes veulent de plus en plus vivre en paix ... Les quelques bouts de ficelle par lesquels la cruauté politique s'exprime encore, ne résisteront pas à l'avenir.

2002

l'avenir de la cruauté

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Michel Eyquem de Montaigne, né en 1533 et mort en 1592,  philosophe Français

Plus je connais les hommes et plus j'aime mon chien

Montaigne