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  • les médias

Journalisme et marché

A l'ère de l'ultra libéralisme

kitschUn mariage contre nature

Notre rôle n'est pas d'être pour ou contre, il est de porter la plume dans la plaie. Albert Londres

Pour un journaliste, comme pour chacun d'entre nous, il y a de multiples raisons de transgresser l'éthique de sa corporation. La cupidité, le goût du pouvoir, le désir de se sentir protégé, peuvent être une motivation. L'amitié, le mimétisme ou la lâcheté, également. Ces raisons sont tout à fait humaines. La plupart des êtres humains y succomberaient vraisemblablement.

C'est malheureusement ce qu'il semble être arrivé globalement à ce métier si importante au bon fonctionnement d'une démocratie.

Depuis les années 80, (date du passage des médias du politique au marché), cette corporation semble avoir renié les grandes valeurs de son éthique et de l'éthique démocratique. Elle parait avoir quitté sa position centrale entre dominant et dominé pour défendre essentiellement l'élite néo-libérale et les valeurs du marché.

A mon sens, ce choix du reniement est contre productif. Il dessert au final les causes qu'il pense soutenir. Il ruine la mission pour laquelle la plupart des journalistes ont engagé leur existence.

Succomber à la cupidité, au luxe ou au pouvoir, détruit les qualités journalistiques du journaliste et donc la raison et la beauté même de cet engagement. Couvrir les malversations d'un ami ou d'un gouvernement, finit toujours par être préjudiciable à cet ami ou à ce gouvernement. Sans garde-fous, les corporations essentielles pour l'évolution de la démocratie, avanceront toujours plus loin dans l'abus. Et bien entendu, leur image se dégradera d'autant.

A mon sens, l'éthique et la vérité sont les seuls moteurs positifs pour une vie de journaliste.

Un point de vue polémique

Ce chapitre est avant tout polémique. Il critique durement le journalisme actuel. Il est donc injuste et son but est essentiellement cataleptique. Nous négligerons sciemment un des concepts phares de la mecaniqueuniverselle : "tout ce qui se déroule dans l'humanité devait se dérouler ainsi", ni les apports positifs de la télévision, ni le fait qu'il y ait des journalistes remarquables et respectueux de leur déontologie ou de très bonnes émissions et des journaux sérieux et impartiaux.

Il ne tiendra pas compte non plus de la jeunesse relative de l'audiovisuel et donc, des balbutiements naturels de cette adolescence. Il oubliera enfin la distance que semblent prendre aujourd'hui les journalistes envers le marché et le politique

après des décennies de servilité envers les puissants et le marché, une sorte de vent de révolte semble poindre en ce début de millénaire

L'humanité est en évolution et ses excès finissent par engendrer les moyens de les corriger. Ne doutons pas qu'un jour les médias retrouveront le goût de leur déontologie. Ils reprendront alors le chemin des grandes valeurs humaines. L'universalité, la fraternité, la justice, la vérité, l'éducation redeviendront leur leitmotiv premier.

chapitre, écrit début 2000


démocratie

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Seneque ecrivant

Je ne ferais rien pour l'opinion, tout pour ma conscience. Sénèque