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  • la mort

Le Bardo Thödol

Le livre des morts tibétain

Bardo ThödolPréface.

La provenance de ce livre n'est pas connue. Adaptation tibétaine d'un original indien, ou, beaucoup plus vraisemblablement, adaptation bouddhique d'une tradition tibétaine antérieure au septième siècle, le Bardo THÖDOL est un traité de la mort reposant sur un fond d'animisme extrême-oriental. La description, non extérieure, mais interne et vécue de l'agonie est si précise, qu'on pourrait croire cette science eschatologique acquise par des hommes revenus du seuil même de la mort. Le traducteur anglais, docteur W Y Evans Wentz, la croit plutôt dictée par de grands maîtres, agonisants attentifs, qui eurent la force d'enseigner à mesure, à leurs disciples, le processus de leur propre fin.

[...]

Les obéissances.

Au divin Corps de Vérités, à l'incompréhensible, la Lumière sans limites.
Au divin corps du Don parfait qui est le lotus, les divinités de la Paix et les divinités de la Colère.
A l'incarnation du lotus, Padma Sambhava qui est le protecteur de tous les êtres conscients.
Au Gurus, aux Trois Corps, est due obéissances.

Introduction

Cette grande doctrine de la libération par l'entendement, qui donne la liberté spirituelle aux adeptes d'esprits ordinaires, pendant qu'ils sont dans l'état intermédiaire, possède trois divisions : les préliminaires, le sujet est la conclusion. Et d'abord les préliminaires, les Livres Guides pour l'émancipation des êtres, doivent être étudiés et assimilés par la pratique.

LE TRANSFERT DU PRINCIPE CONSCIENT.

Par les guides, les plus hauts esprits doivent certainement être libérés, mais s'ils ne l'étaient pas, ils devraient alors, dans l'état intermédiaire du moment de la mort, pratiquer le transfert qui donne automatiquement la libération si l'on peut arriver à s'en souvenir.

Les adeptes d'esprit ordinaire devraient certainement être libérés ainsi, mais ne le seraient-ils pas, qu'alors pendant l'état intermédiaire, période d'expérience de la réalité, ils devraient continuer à écouter la grande doctrine de libération par l'entendement. Pour cela les croyants devraient, en premier lieu, examiner les symptômes de la mort ainsi qu'ils apparaissent graduellement dans leur corps mourant, en suivant la libération personnelle (par l'observance) des caractéristiques des symptômes de la mort.

Alors quand tous les symptômes de la mort sont au complet, il convient d'appliquer le transfert qui confère la libération à celui qui peut s'en souvenir.

LA LECTURE DE CE THÖDOL

Si le transfert a été effectivement réalisé, il n'est pas nécessaire de lire ce thödol. Mais si le transfert n'a pas été effectivement réalisé, alors ce thödol doit être lu correctement et distinctement près du corps du mort.

S'il n'y a pas de corps, le lit ou le siège habituel du défunt doivent être occupés par le lecteur qui doit exposer la force de la vérité. Alors, appelant le mort, il doit l'imaginer présent et attentif, puis lire. Pendant ce temps il ne doit être permis à nul parent ni époux préféré de pleurer ou gémir, car ceci n'est pas bon, il faut donc les contraindre au silence.

Si le corps est présent, au moment où la dernière expiration cesse, un lama qui a été le Guru du mort, où un frère dans la Foi qu’il respectait, ou un ami très cher, mettant sa bouche près de son oreille - sans le toucher - doit lire le grand thödol.


Le livre des morts tibétains ou les expériences d’après la mort dans le plan du Bardo suivant la version anglaise du Lama Kazi Dawa Samdup, éditée par le Dr W. Y. Evans-Wentz. Édition, Paris Librairie d'amerique et d'orient Adrien Mainsonneuve

2001

Vers quelques textes

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Michel Foucault

La philosophie antique nous apprenait à accepter notre mort. La philosophie moderne, la mort des autres.

Michel Foucault