Culte de la personnalité

Une pathologie narcissique

Staline le petit (père vers) du peuple

Un geste d'humanité et de charité a parfois plus d'empire sur l'esprit de l'homme qu'une action marquée du sceau de la violence et de la cruauté. Machiavel

Lorsque nous parlons de "culte de la personnalité" à propos par exemple, de l'attitude d'un dictateur comme Staline envers son peuple, nous devrions plutôt parler de pathologie narcissique.

Depuis la naissance des grandes valeurs humaines, l'homme est naturellement porté à vénérer ceux d'entre-eux qui les incarnent le mieux. C'est pourquoi les véritables ICONES morales, que sont par exemple Gandhi, M.L.King, soeur Térésa, l'abbé Pierre etc., sont vénérés sans qu'ils soit besoin de manipulation. La perversion narcissique n'a aucune des qualités morales qui permettent aux "grands Hommes" d'être naturellement aimé. Elle n'a aucun véritable charisme, n'est animée ni de bonté, ni de morale, ni de courage

(Hitler qui écrit en 1930 : "qui veut être chef porte l'autorité la plus absolue mais aussi la dernière et la plus lourde des responsabilités. Qui est incapable, ou trop lâche pour accepter les conséquences de ses actes, ne vaut rien comme chef " se dérobe quand il s'agit de les assumer, en se suicidant).

Ces fausses icones sont du côté des puissants, de l'injustice, de la manipulation. Il sont donc en réalité insignifiant et obligé de manipuler le peuple pour qu'il lui voue un culte. Par ce même mécanisme, le marché conduit le peuple a vénérer l'insignifiance, autrement dit ses objets (luxes, chanteurs, acteurs, manipule le peuple pour qu'il voue un culte envers ses objets (vedettes, chanteurs, sportifs, etc.)

2003

Politique, perversion