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L'homme

Le phénomène humain

Dali, Oeuvre avec vanité humaine-  photographie de corps de femmes constituant un craneintroduction

Sur la mecaniqueuniverselle, nous employons le terme « homme », pour désigner l'ensemble des individus, masculin et féminin qui composent l'ensemble de notre espèce, passé, présent et avenir. Cet ensemble constitue notre humanité.

Un des discours de la pensée raciste et réactionnaire tend à vouloir exclure de cette totalité certains êtres humains.

Notre philosophie s'élève contre cet état de pensée. Il n'y a pas d'aberration ontologique, pas de monstruosité dont notre groupe devrait se débarrasser sans réfléchir. Chaque être humain, a un sens et un rôle fondamental pour notre évolution. Le phénomène humain est doté d'une conscience qui doit nous permettre de comprendre le sens de chaque présence, qu'elle soit conforme selon les critères en vigueur ou non conforme. C'est pourquoi, nous faisons débuter cette analyse de l'homme par le transgressant.

Le transgressant

Si la punition n'est pas aussi un droit et un honneur accordé au transgresseur je ne veut pas de votre punition dit Zarathoustra. Cette sentence imaginée par Frederick Nietzsche signifie, selon nous, que le transgressant n'a pas à supporter en plus de sa punition, le poids du déshonneur de la culpabilité religieuse ou de la vindicte populaire.

Que celui qui n'a jamais fauté jette la première pierre dit le Christ. Un milliard de Chrétien devrait donc déjà s'abstenir de sur-juger tout être humain qui vient d'être condamné.

L'homme est : la tentative de raccorder ce qu'il est avec ce qu'il voudrait être. C'est la même chose pour l'humanité.

Primate Homme

Tout au long du développement de cette réflexion, nous rencontrerons des comparaisons entre le singe et l'homme. Cette comparaison avec les primates naturels vivants sous la loi de la nature, n'est pas péjorative ; ni pour eux ni pour nous. Selon cette théorie, le fond de l'existence des autres espèces, et tout autant divine et motivée par l'amour (en tant qu'essence), que ne l'est celle de l'homme. C'est vers l'organisation de leurs existences, de leurs comportements sociaux particuliers, que renvoie cette comparaison.

La transformation animal-homme.

Pendant tout le temps de transformation de l'animal en humain accompli, l'homme est tiraillé entre ses pulsions et sa conscience. Il voudrait agir selon sa conscience mais bien souvent ses réactions débordent celle-ci et modifie ses actes.

Un individu peut rêver de ne pas se mettre en colère dans telle ou telle situation et finir par exploser. Il peut rêver d'être honnête, éthique et droit, et ses tendances le faire dévier de sa route.

S'ensuit des remords, des regrets, de la mauvaise foi, toutes sortes de mal-être qui empêchent la sérénité et la quiétude de l'être. Les plus chanceux acceptent l'idée de ne pas être parfaits, mais la pression humaine ramenant en permanence le bien agir sur le devant la scène, ils subissent malgré tout de la gêne pour leurs actes transgressants. Dans cette douloureuse transformation animal / homme, chacun de nous gère cette contrainte de différentes façons.

Une partie est assimilée par l'inconscient en mimant nos frustrations dans les rêve. Une autre se retourne contre autrui que l'on démonise, le rendant responsable de tout nos maux, l'utilisant comme justification à toute nos violences. C'est un moyen de libérer notre partie animale, de laisser exploser nos tensions (violences, agressivité, guerre). Et enfin la dernière forme se retrouve dans la lutte que nous engageons envers nous-même, contre nos démons intérieurs. C'est l'anachorète, le moine, l'ascète hindou, ces religieux profonds que l'on rencontre dans l'indouisme, le judaïsme, l'islam, le bouddhisme ect., toutes les grandes formes de spiritualité.

Domination coopération

Pendant des millénaires, pour construire l'humanité, les relations inter humaines utilisaient bien couvent des relations de pouvoir, de domination et de violence. Même si les moeurs se sont adoucies, ce type de rapports primaires continuent encore aujourd'hui.

Tant que la conscience humaine ne se sera pas élevée aux temps psychologiques capables de disséquer ces pulsions agressives, les soigner pour que se généralisent les rapport non-violents (et nous entrons à peine dans cette phase), l'humanité devra évoluer avec la violence comme contingence.

Cette contingence n'est ni une fatalité irréductible, ni la preuve d'une quelconque malveillance humaine. Elle est ponctuelle, prend sa source dans notre antiquité primate et persistera, selon nous, jusqu'à ce que nos capacités psychiques nous permettent de nous universaliser autour d'un but commun, nous autorise à passer de la domination à la coopération et change de modèle de stimulation.

Normalité anormalité

Ce que la psychologie juge comme des « maladies » de la volonté, seront un jour extrait de ce lieu pathologique pour intégrer l'espace de la normalité dans lequel toutes choses qui existent, est. Les troubles de la volonté, les maladies, l'anormalité, sont comme l'outil (le pouce préhensile) dans la main de l'homme constructeur, sans cet outil pas d'humanité.

Comprise comme fondamentale pour notre évolution l'anormalité passe du coup dans le stade de la normalité.

Le mensonge

Acte par lequel le moi intériorise sa substance et la préserve en la défendant à l'extérieur par le mensonge (Lucien Sfez l'égalité)

2003

Idéalisme

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La mort et sa faux

On suppose qu'on aura quelque part le temps de penser à la mort et sur cette fausse assurance, on prend toute sa vie le partie de n'en point penser.

Port Royal