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La télévision, les jeux télévisés et le peuple

La dégradation de l'image du peuple à travers les médias

La perversion, l'humiliation, l'instrumentalisation, la négation d'autrui se retrouve au cœur même du nouveau système de valeur. Certains médias sont les premiers véhicules. L'utilisation d'autrui en tant qu'objet, devient peu à peu la norme. Chaque jour, sur les chaînes de télévision grand public, des émissions de jeux, s'amusent à dégrader l'image Du peuple. Celui-ci est constamment instrumentalisé, ironisé, manipulé. Il est utilisé corps et âme par des présentateurs explosant de supériorité et de toute puissance.

Le poids des symboles négatifs

Ces nouveaux présentateurs représentent symboliquement l'élite néo libérale. Ils miment la façon dont le marché perçoit le monde. A travers leurs émissions de jeux ces animateurs modèlent la façon dont le peuple doit se comporter envers les élites. Le citoyen doit accepter d'être charrié, manipulé, tripoté, utiliser et instrumentaliser avec le sourire. Tout cela sans rien dire ni tenter la réciprocité, immédiatement rembarrer. Ces émissions fabriquent de la servilité. Elles construisent de la docilité populaire. Dans la plupart des jeux télévisés, le public (donc le peuple) est condamné à n'être qu'un faire valoir de l'élite (voir la vidéo). On lui demande même parfois d'aguicher tout simplement et gratuitement ses concitoyens.

L'acceptation de l'autre pour éthique

Lorsqu'on le critique, la défense utilisée par ce système pervers, est très simple. "Les gens sont d'accord pour jouer le jeu disent-ils, le peuple aime ça. Ils oublient tout simplement de penser en termes d'éthique. Chaque profession a la sienne et doit la respecter. Le marcher en a une, le proxénète en a une autre, le médecin, le policier, l'instituteur, l'éboueur aussi et le journaliste comme les médias ont la leur également.

Par exemple, la mauvaise "éthique" du proxénète, oblige les femmes qu'ils disent « protéger » à s'habiller de façon provocante pour aguicher le client. Si la télévision demande au peuple de se comporter ainsi, on peut dire qu'elle est à l'image du proxénète. Ce n'est certainement pas cette « éthique » que devrait utiliser la télé. C'est pourtant ce modèle qu'elle donne au plus grand nombre à travers les chaînes grand public.

A mon sens, de toutes les professions, le marché et les médias font partie aujourd'hui des plus éloignés de leur déontologie. Et parce qu'ils sont à présent les distributeurs de valeurs, ces professions donnent le « manquement d'éthique » en exemple à la société tout entière. En agissant ainsi, ils pervertissent tout simplement la démocratie. Ils massacrent sa première règle : placer le peuple en état de souverain.

Faire admettre l'inadmissible

Les véritables problèmes de la société (mauvaises conditions de travail, esclavagisme, abandon de l'afrique, culte de la violence, corruption généralisée) sont négligés. Les médias banalisent la violence tout en dissimulant ses véritables horreurs (comme les vrais résultats des guerres par exemple). En faisant cela, les médias de masses occidentaux ont réduit l'inadmissible au rang de l'admissible. Il me semble impossible à présent pour les citoyens, de ressentir de la part du milieu journalistique, une réelle intention d'améliorer le sort des exclus ou d'oeuvrer pour la libération des peuples opprimés. C'est pourtant bien là le rôle du journaliste. En démocratie sa mission est de travailler pour le bien du peuple souverain. Il me semble urgent de prendre conscience de cette fuite d'empathie si nous voulons revenir aux véritables valeurs de l'humanité.

colonisation

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Noam Chomsky

" La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures"

"Le pouvoir ne souhaite pas que les gens comprennent qu'ils peuvent provoquer des changements" Noam Chomsky