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Schelling (Frederic-Guillaume-Joseph De)

dictionnaire de la conversation

Schelling, Frederic-Guillaume-Joseph, philosophe allemandSchelling

L'un des plus éminents penseurs qu'ait produits l'Allemagne, né en 1775, à Leonberg, en Wurtemberg, reçut d'abord, au sortir de l'école élémentaire, l'instruction classique qu'on puise ordinairement dans les gymnases de l'allemagne, et qui donne aux savants de ce pays cet esprit de critique sérieuse et de haute impartialité qui les distingue. Il fit ensuite à l'université de Tubinge des études de théologie et de philosophie, car en Allemagne comme en écosse la plupart des philosophes les plus distingués ont coutume de débuter par de fortes études de religion. A la même époque, Hegel plus âgée que lui de cinq ans, se livrait à Tubinge aux mêmes études. Schelling et Hegel appartenaient à des systèmes religieux différents ; mais ceux qui s'élèvent aux hauteurs de la science savent que des différences qui tiennent à l'éducation ou à la naissance, loin d'éloigner, rapprochent les esprits curieux. Il en fut ainsi pour les deux étudiants de Tubinge : ils se comprirent et se lièrent d'intimité. Bientôt le plus âgé des deux alla se charger en Suisse d'une éducation particulière. Le plus jeune, déjà docteur en philosophie, continua ses études à Leipzig, où il suivit principalement Plattner, l'auteur des aphorismes, et à Iéna, où il s'attacha à Fichte, le premier réformateur du kantisme, s'il est permis d'assimiler par ce terme, un peu ambitieux, le philosophe de koenigsberg à l'auteur du cartésianisme. C'est la coutume des jeunes savants d'Allemagne d'aller résider quelque temps dans d'autres académies, quant ils ont reçu les grades dans celle où ils ont achevé leurs études. À cette époque, vers 1796, Kant régnait déjà généralement dans les écoles d'Allemagne, et Fichte, qui avait fait un grand pas sur son maître, commençait à son tour à jouir d'une haute célébrité. Ce fut la doctrine de Kant, profondément modifié par Fichte, que Schelling paru adopter quant il fut arrivé à Iéna. Cependant, il ne fut pas longtemps simple disciples. Dès l'an 1798 il essaya de l'enseignement à titre de professeur privé (privat-docent) c'est à dire autorisé par le sénat académique à faire des cours publics et gratuits. Pour un jeune homme de 23 ans, c'était une entreprise téméraire que de professer à côté de Fichte, dont la parole etait brillante. Schelling débuta d'une manière distinguée, quoique en général les allemands du midi aient peu de succès dans les écoles du nord, soit à cause de leur accent, si peu gracieux, soit à cause de la phrase, généralement lourde et trainante. En effet s'il y a quelques exceptions à cette règle, celle de Schiller et d'Eichhorn, par exemple cette règle n'en est pas moins général, et jamais Haller, Muller, Spittler, Planck est Hegel, originaire du midi, n'ont pus s'élever, quelques fut d'ailleurs leurs mérites, ni aux styles classiques de Herder et de Goethe, ni à l'éloquente parole de Heyne, de Heeren et Raumer, professeurs ou écrivains du nord.

Schelling des ses premières leçons s'annonça comme une de ces exceptions dont la rareté étonne. Cependant, il sentit bientôt lui-même le besoin d'acquérir une instruction plus étendue que celle que donne d'ordinaire les études de philologie, d'histoire et de philosophie, et il résolut de joindre à la connaissance de la nature physique celle de la nature morale. Il redevint alors étudiant, suivi des cours de sciences et de médecine, il fut reçu docteur en médecine en 1802. Il avait à peine obtenu cette distinction, qui annonçait des vues nouvelles dans un homme de son ordre, qu'il reçut le titre de professeur extraordinaire (c'est à dire incomplètement payé) de philosophie (1803). On s'aperçut dès lors, en l'écoutant exposer la science, que ses derniers travaux avaient donné à son esprit une direction très différentes de celles qu'il avait suivi jusque là, et de son auditoire sa réputation passa dans les autres universités d'allemagne.
Dès qu'un savant se distingue dans ce pays par des leçons où ses ouvrages, on lui adresse, sans qu'il ait besoin de les solliciter, des propositions d'avancement, ce qu'on appelle des vocations, chose si digne et si flatteuse à la fois, qu'il faudrait l'imiter d'ailleurs et en faire une institution, s'il était possible de donner des institutions aussi simples est aussi vieilles à des pays où dominent des lois et des moeurs d'un esprit si nouveau.

Schelling suite

extrait du dictionnaire de la conversation. Matter

 

Condillac

28/04/2017

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schelling

Tout n'est que l'oeuvre du temps, nous ne connaissons pas le vrai absolu, mais seulement ce que permet le temps dans lequel nous sommes pris. Nous commençons à comprendre que les vérités éternelles ne sont pas autre chose que des propositions abstraites du temps présent

 

Schelling