L'art, petite histoire naïve et simple
L'art est à la base de l'humanité
Esthétique, mystique, magique
Les
origines latines et grecques du mot art signifiant : pratique, procédé,
métier ou techné)
ne traduisent pas vraiment la vocation initiale de ce que nous appelons "art" aujourd'hui.
Ses fonctions profondes,
le sens de la création artistique, une aptitude typiquement humaine, me semble davantage à rattacher au travail de l'esprit, du goût, de la mystique, qu'à l'attrait pour la technique à proprement parler.
Nous pouvons avoir une petite idée de cette vocation spirituelle et esthétique en admirant les fresques d'Altamira, de Lascaux ou encore......
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Respect de l'art, respect de la personne
L'homme place son art au-dessus de lui-même.
Un respect intuitif
Même s'il est difficile de comprendre pourquoi
l'humanité accorde tant de respect à l'oeuvre d'art, la plupart d'entre-nous s'y soumet intuitivement.
Il est intéressant de le remarquer, le respect absolu précédemment voué par les peuples premiers au masque, au totem à la sculpture, à la puissance mystique qu'ils représentaient, existe encore de nos jours, mais on le tient en grande partie, du prix exorbitant représenté par certaines œuvres aujourd'hui. Le travail de certains artistes pouvant valoir des fortunes, il nous force à lui porter une énorme considération ...
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Les vocations de l'oeuvre d'art
Le beau, de la nature à la culture.
L'art élève l'homme
La présence indéfectible de l'art aux côtés de l'évolution humaine, permet à l'homme de dégager
progressivement son esprit des appels puissants du corps et des pulsions (et même lorsque l'artiste travaille sur le corps et ses pulsions). Toutes les qualités inhérentes au créateur transparaissent bien évidemment dans l'oeuvre réalisée.
Ces vertus sensibles sont offertes au regard et au sentiment du spectateur.
Non seulement ces qualités sont données à regarder....
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Nietzsche et l'individualisme aristocratique
La négligence de "la force de la faiblesse"
L'évolution vers le sensible
Sous l'angle mécanique, Le philosophe Nietzsche a parfaitement raison de considérer que la faiblesse et la sensibilité du spirituel, a pris le pouvoir sur la force et l'inflexibilité de l'aristocrate. Il a raison de penser le démocrate, créatif, sensible et idéaliste comme celui qui empêche le dominant d'affirmer son désir de tout-puissant comme œuvre d'art. En ce sens, le spirituel et l'artiste ont gagné sur le guerrier ...
On peut également analyser cette passation de pouvoir, en s'appuyant sur la psychologie. C'est
le névrosé, incapable de vivre son désir
de puissance, qui, en quelque sorte, prend progressivement le pouvoir (à travers la spiritualité, la pensée et l'art), sur le dominant narcissique bien adapté, tout à fait apte, lui, à vivre son...
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