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Du colonialisme

Dépendance et indépendance

Photo Antoine Tonizzo

Le colon et l'indigène

L'encyclopédie philosophique universelle définit le fait colonial comme ceci : relation de dépendance économique, politique et culturelle qu'impose une société à une autre.

Cette relation de dépendance qu'impose le colon sur le colonisé, ne dit rien de la violence, de la torture, de la cruauté, des abus en tout genre que donner à vivre un groupe humain, à un autre.

Évidemment, vue de l'extérieur, en historien économique ou en réactionnaire, on peut poser le regarde sur les réalisations coloniales pour diminuer la charge tortionnaire de ce type de rapport humain et avec un peu de recul, on peut même dire de cette dépendance, qu'elle est à double sens. Au moins en ce qui concerne les colonies d'exploitations. On peut même utiliser la fameuse dialectique maître / esclave de Hegel, pour affirmer que la meilleur position dans un système colonial, n'est pas forcément celle qu'on imagine. Non seulement la puissance des puissances coloniales dépend du colonisé, mais son état d'esprit également.

L'obligation à la mauvaise foi

Pour maintenir un système colonialiste il faut en effet, se doter d'une mentalité de maître. Autrement dit, une mentalité narcissique permettant de mépriser et de maltraiter ceux qui doivent être considérés comme inférieurs. C'est ainsi que s'imposent de telles organisations sociales.

je parle, bien entendu, de l'ambiance dominante des colonisations. Il y avait sans doute quelques colons à l'esprit progressiste, coopérant et ouvert à des échanges égalitaires et respectueux. Malheureusement, ce n'est pas cet état d'esprit qui s'est imposé dans les colonies pendant la vaste période colonialiste.

Pour maintenir une colonisation en place, il faut donc développer une mentalité bien particulière, un psychisme apte au mépris et à l’indifférence envers certains humains, et bien évidemment, cet état d'esprit rentre en totale contradiction avec les fondements moraux et spirituels par lesquels l'humanité occidentale s'éduque depuis 2000 ans. Autrement-dit, le comportement colonialiste , oblige le monde des colons, à vivre dans une certaine mauvaise foi (voir Jean Paul Sartre à ce sujet).

2003

introduction

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lotin sculpture


« Le courage consiste à ne pas craindre la mort. Or, comme la mort est la séparation de l'âme d'avec le corps, cette séparation ne saurait effrayer celui qui aime à être seul. » Plotin, Ennéades, IIIe s. apr. J.-C.