Élevage intensif
Le marché inconscient est devenu tortionnaire
De la viande aux vaches
L'inconscience, la distance entre les donneurs d'ordres et les exécutants, le manque d'empathie, les valeurs de la société plaçant le pécuniaire en haut de son Panthéon, l'impossibilité de réfléchir dans laquelle nous plonge le marché, la toute-puissance du matérialisme, l'écrasement du spirituel, voilà quelques-unes des volontés négatives à l'origine de l'élevage intensif.
Cette industrie sans cœur empeste de sa honte, les « riches heures » du monde industriel. Il n'y a pas de méchanceté dans tout cela, seulement de la froideur, du nihilisme, de l'indifférence et de l'inconscience. Depuis l'ère de l'industrialisation, ces glaciales capacités sont à l'origine des pires conduites de ce monde insensé.
Le veau est séparé dès sa naissance de sa mère.
Un veau peut téter jusqu'à 16 fois par jour. En élevage intensif, ce besoin très fort qui stimule en plus la sécrétion d'hormones digestives, est ignoré.
Son alimentation est faite d'une bouillie chimique le rendant anémique et provoquant dans sa chair une couleur rose pâle, couleur très recherchée par les gourmets.
Enchaîné par le cou, à la noirceur dans un enclos tellement étroit qu'il ne peut ni faire un pas, ni se lécher, le veau n'a même pas assez
de place pour se coucher confortablement.
Pour le garder vivant pendant les brefs mois de son calvaire et jusqu'Ã l'abattoir, on doit lui administrer des doses excessives d'antibiotiques.
Tout comme son père et sa mère, le veau souffre chroniquement du « virus de la diarrhée bovine» ( BVD ) mais aussi de cécité et de troubles respiratoires. Il y a loin entre cette vision étroite et matérialiste de la vie et la vision spirituelle de la vie proposée par certaine spiritualité comme l'hindouisme ou le jaïnisme, pour qui l'animal et sacré. Sur la relation entre l'homme et l'animal, nous avons tout à apprendre des civilisations anciennes telles que l'inde. L'Occident carnivore est en retard de 2500 ans sur les sociétés principalement végétariennes. Mais au lieu de nous laisser pénétré de ses valeurs respectueuses de la vie, nous leur proposons nos fast-foods. Les nouvelles générations occidentales heureusement, arrivent avec une conscience sensible et à engager face à la planète et à la vie. Le modèle sourd et compulsif vit à mon sens, ses derniers soubresauts. les valeurs profondes découvertes par l'humain, remontent peu à peu à la surface, laissant espérer des avenirs radieux pour l'humanité.
2001 Leibniz et les monothéismes |