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Qu'est ce que l'homme au XIXe

L'homme vu par le XIXe siècle

Homme, en latin Homo. Il est ainsi défini : animal nu à deux mains et à deux pieds, marchant debout, doué de raison, d’un langage articulé, et susceptible de civilisation. Il est l’unique bimane et bipède. Étant, parmi tous les animaux, le seul créé pour l’exercice de la pensée et de l’industrie, afin de régner sur les autres êtres, il dû recevoir une station droite. C’était le moyen de lui attribuer un cerveau volumineux et la liberté humaine.

Ainsi, la nature fit à l’homme trois dons éminents, qui lui assurent l’empire, savoir : l’intelligence pour inventer, le langage pour s’associer, et les mains pour exécuter. Ces caractères n’appartiennent dans leur totalité à aucune autre espèce.

Par sa conformation physique, il est de la grande classe des animaux vertébrés à sang chaud : la femme étant vivipare et allaitant ses enfants, elle se range, comme l’homme, dans l’ordre des mammifères, selon les naturalistes.

Considération générale sur l'humanité.

Placé à la tête du règne animal et revêtu d’une suprême autorité sur tout ce qui respire, c’est à nous qu’il appartient de sonder les profondeurs de notre propre nature. Il a été réservé à l’homme seul de mesurer ses droits sur ce globe ; car tout ce qui vit s’ignore soi-même, excepté notre seule espèce. Aussi les êtres organisés, végétaux et animaux, comme les matières brutes, relève tous de l’homme tandis que ce roi de la terre ne relève que de la divinité.

Par le corps nous sommes classés au rang des animaux ; par la raison et l’âme nous émanons de l’intelligence suprême. L’humanité constitue donc la création la plus élevée et dominatrice sur la terre, et devient le plus grand sujet d’étonnement de toute la création.

Telle est la suprématie qui nous fut attribuée : puisque l’homme tire de l’intelligence toute sa grandeur et même son mode d’existence sur la terre (car il n’agit pas de pur instinct à la manière des bêtes mais en s associant et en perfectionnant sa nature), on doit le considérer comme un animal éminemment philosophe : homo sapiens

Tout en lui manifeste sa destination pour exister principalement par le cerveau, tandis que les bêtes vivent davantage par le corps. Le système nerveux, plus actif et plus développé chez notre espèce, devient la source des grands biens comme des grands maux qui la distinguent entre tous les êtres.

Voilà comment le « dictionnaire de la conversation et de la lecture de 1878 » décrit l’homme.

L'homme sur la mecaniqueuniverselle

Primate Homme

Tout au long du développement de cette réflexion, nous rencontrerons des comparaisons entre les primates naturels, et l'homme constructeur. Cette comparaison avec les grands singes vivants sous la loi de la nature, n'est pas péjorative ; ni pour eux ni pour nous.
Selon cette théorie, le fond de leur existence et tout autant divine et motivée par l'amour, en tant qu'essence, que ne l'est celle de l'homme.
C'est la forme de leurs différentes existences, de leurs comportements sociaux personnels vers lesquels renvoie cette comparaison.

La transformation animal-homme.

Pendant tout le temps de transformation de l'animal en humain accompli, l'homme est tiraillé entre ses pulsions et sa conscience.

Il voudrait agir selon sa conscience mais bien souvent ses pulsions débordent celle-ci et modifie ses actes. Il rêve de garder son calme en toutes circonstances, mais finit par exploser de colère. Il voudrait être honnête, bienveillant et droit, mais ses tendances en permanence le fonds dévier de sa route.

S'ensuit des remords, des regrets, de la mauvaise foi, pour leurs actes transgressants, toutes sortes de mal-être qui empêchent la sérénité et la quiétude de l'être..

La pression exercée sur chacun de nous dans cette douloureuse transformation de l'animal en homme, se gère de différentes façons.

  • une partie est assimilée par l'inconscient qui mime nos frustrations et les rêve.
  • Une autre se retourne contre autrui que l'on diabolise, le rendant responsable de tout nos maux, l'utilisant comme justification à toutes nos violences. C'est un moyen de libérer notre partie animale, de laisser exploser nos tensions (violences, agressivité, guerre).
  • Et enfin la dernière forme se retrouve dans la lutte intérieure, que nous engageons contre nos démons intérieurs. C'est l'anachorète, le moine, l'ascète hindou, c'est le religieux profond que l'on rencontre dans le judaïsme, l'islam, le bouddhisme, dans toutes les formes supérieures de spiritualité.

Domination coopération

Pour construire l'humanité, les relations inter humaines devaient nécessairement être pendant un temps, des relations de pouvoir, de domination et de violence.

Tant que la conscience humaine ne s'est pas élevé au niveau psychologique, pour disséquer ces pulsions agressives, les soigner et proposer à la place, d'autres types de rapport sans violence (et nous entrons à peine dans cette phase) l'humanité devra évoluer avec cette contingence.

Cette contingence n'est ni une fatalité, ni la preuve d'une quelconque culpabilité humaine. Elle est ponctuelle, prend sa source dans notre antiquité primate, et persistera jusqu'à ce que nos capacités psychiques nous permettent de nous universaliser autour d'un but commun. En attendant, et progressivement, l'humanité remplace, à chaque fois qu'elle le peu, la domination par la coopération et c'est ce qui constitue notre évolution vers la perfection.

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Dans ce dossier, intitulé « philosophie », vous rencontrerez des articles sur l’art, sur la compétition ou encore sur la confrontation, utilisés comme méthode de construction de l’humanité.  Mais également des articles sur la démocratie et ses valeurs, sur l’éducation, un article concernant l’égalité, un autre à propos de l’eschatologie. Vous y trouverez également, les réflexions sur le fonctionnariat, Sur la guerre, des passages de Henry Guillemin sur Dieu, de  de Friedrich Hegel sur l’évolution de l’esprit et une réflexion à propos de Martin Heidegger et le nazisme.

 

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