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  • philosophies

NIETZSCHE

Une interprétation

Nietezsche, Paul Ree, Lou Andréa SaloméJe vous enseigne le surhumain écrit Nietzsche dans le Zarathoustra,
l'homme est quelque chose qui doit être surmonté.
Qu'avez-vous fait pour le surmonter ?
Tous les êtres jusqu'à présent ont créer quelque chose au-dessus d'eux

Et vous voulez être le reflux de ce grand flot ?
Et plutôt retourner à la bête que de surmonter l'homme ?

Ces quelques phrases de Nietzsche sont édifiantes de son intelligence. L'homme est effectivement celui qui s'est créer lui-même en surmontant partiellement la bête. De façon scientifique et dans l'abstraction d'un principe créateur, il est juste de le voir ainsi. Mais l'homme c'est aussi celui qui travaille à élaborer peu à peu celui qui doit lui succéder. Autrement dit, ce surhumain que nous appelons ici, l'humain accompli.

Du sur-homme

Qui est-il donc ce futur surhumain à venir ?

Selon la mecaniqueuniverselle, il s'agit de l'humain accompli à venir. Mais c'est ici que nos visions divergent. Cet humain accompli correspond justement à ce que Nietzsche semble parfois redouter....

Il est cet être juste, sensible, bon et spirituel, que les spiritualités et le droit progressivement imposent. Il est ce saint, cet extatique ou ce béat, qui aura transcendé, et ses peurs et son bas. Tous ses antagonismes.

L'aristocrate guerrier, le héros dont Nietzsche vante les mérites* en est le bâtisseur. Il fait la jonction entre l'animal et le sur-humain. Le sur-humain Nietzsche n'est pas notre avenir mais l'ouvrier de cet avenir.

*mais il me semble qu'il y a une fausse interprétation de ses métaphores

Ce leader créatif fait partie de nos mythes fondateurs. C'est l'Ulysse de l'odyssée. Le héros sans pitié, vengeur, autocrate, rusés et violent. L'aristocrate impitoyable avec les prétendants, en perpétuel qui vive et vivant dans un monde entouré d'ennemis.

Celui que Nietzsche aime, c'est ; celui qui veut créer plus haut que lui-même et qui périt ainsi. C'est le solitaire réformateur, créateur de valeurs nouvelles, conscient de travailler pour ce sur-humain à venir et victime de l'incompréhension et de la violence populaire inhérente à tout créateur de valeurs nouvelles.

Les choses depuis Nietzsche se sont bien atténuées. La conscience humaine, la sensibilité, la démocratie, l'amour d'autrui, la législation, la justice, sont passés par là. Les héros ont changé de figures. Et la vengeance, par exemple, même celle des rois est puni par la lois sur la plupart du globe. Ce qui, au temps d'Ulysse, n'était pas encore le cas.

La vieille et la jeune femme

l'homme doit être élevé pour la guerre et la femme pour le délassement du guerrier. Ainsi parlait Zarathoustra.

Nietzsche a partiellement raison. Il suffit de rajouter que la femme doit également être élevée pour la guerre et l'homme pour le délassement de la guerrière. Déclarer ensuite cette guerre comme métaphorique. C'est la guerre que l'activité humaine doit mener pour quitter l'animalité. La guerre créatrice de valeurs supérieures. Les guerriers et guerrières modernes oeuvrent pour le bien de l'humanité. Pour son progrès et pour la paix de celle-ci.

Ainsi le délassement mutuel est la récompense de l'homme constructeur, s'y adonner est une belle et bonne chose.

 

Hegel

 

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