La philosophie
Qu'est-ce que la philosophie, Ã quoi sert-elle ?
Aucune philosophie n'a jamais pu mettre fin à la philosophie
et pourtant c'est là le vœu secret de toute philosophie. Georges
Gusdorf, Mythe et métaphysique
La philosophie est la conscience critique, l'acceptation fondamentale de cette conscience critique et par
conséquence, la politisation de l'homme. Gerd Bornheim
« Je ne puis pardonner à Descartes:
il aurait bien voulu, dans toute sa philosophie, pouvoir se passer de Dieu; mais il n'a pu s'empêcher de lui faire donner une chiquenaude, pour mettre le monde en mouvement; après cela, il n'a plus que faire de Dieu. » Blaise Pascal
L'investigation et l'observation, la philosophie
et l'expérience ne doivent jamais se mépriser ni s'exclure mutuellement ; elles sont garanties l'une de l'autre. Clauzsevitz
Penseurs myopes et penseurs hypermétropes : Les motivations personnelles ou d'un groupe sont souvent l'objet d'études, mais la motivation unitaire de l'humanité, sa téléologie, est totalement délaissée par la pensée contemporaine qui me semble beaucoup trop analytique ou théseuse (et il semblerait que ce soit une défaillance universitaire)
Philosophie
Liberté : L'engagement est la liberté
même dit Sartre, il semble qu'il soit nécessaire de croire à la réalité de l'engagement personnel,
bien qu'en réalité nous sommes l'instrument de cette puissance qui nous engage.
Existentialisme, sagesse, liberté
Pour certains existentialistes, nous devons choisir entre la sagesse et la liberté.
La liberté qui est là , écarte la sagesse qui n'est pas là .
Dans un sens, ces penseurs ont raison dans la mesure ou pour élaborer notre monde nous avons encore aujourd'hui, besoin d'énergie, de témérité, de désirs, de pulsions, d'impulsivité, bien plus que de quiétude, de sagesse, de sérénité. La « carotte » de la liberté est bien plus facile et attrayante a poursuivre que celle de la sagesse.
Dans tous les cas, le philosophe a-politique, doit plutôt essayer de comprendre les demandes réelles de l'humanité plutôt que désirer les modifier à sa convenance pour paraphraser Spinoza, et visiblement la quête actuelle de l'humanité n'est pas la sagesse, mais la liberté.
Il est donc naturel de penser que c'est la bonne façon de
conduire humanité puisque c'est celle-ci qui en réalité est employée.
Par contre, sachant que le leurre de la liberté conduit irrépressiblement les hommes a élaborer l'humanité
dans le sens de la sagesse et de la béatitude, (béatitude qui est la seule façon de devenir réellement libre)
nous avons tout de même le droit c'est qu'il serait donc plus sage (si cela était possible) de viser la liberté en comprenant que le but de l'humanité c'est la sagesse ;
c'est-à -dire de construire l'humanité consciemment.
La personne : la personne est une notion que l'humanité devra dépasser comme l'explique
Spinoza, et ce n'est pas dans le but de ramener l'homme à l'état originel (au sens darwinien) mais au contraire pour faire tomber toute l'animalité qui limite sa plénitude
sophistes
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