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Religions

Pensée apocryphe

Tu penses peut-être être extérieur à cet univers qui te porte ? Tu penses peut-être être un touriste exogène au sein de ce monde qui t'a créé ? Tu crois peut-être n'avoir rien à voir avec cette terre dont tu es fait ? Rien à voir avec les lois qui régissent les planètes entre elles ? Rien à voir avec la puissance qui a créé le big-bang et l'univers ? Tu penses peut-être n'avoir de comptes à rendre à aucune loi au-dessus des lois humaines ? Ne dépendre d'aucune puissance supérieure à l'humanité ?

Alors essaie seulement d'arrêter la lente usure de tes organes ! L'extinction quotidienne de tes neurones et de tes cellules ! Essaie simplement d'empêcher ton corps de glisser lentement vers la matière inerte.

Si tu n'y arrives pas, alors peut-être serait-il plus sage pour toi, d'admettre la présence d'un principe créateur bien plus fort que tout ce que tu peux imaginer, plus sage d'apprendre à déchiffrer où il veut te guider avec ses ustensiles ; bien ou mal, bonheur ou souffrance, remords ou saine fierté, et de t'y conformer.
Peu importe alors le nom que tu lui donnes ou que tu ne lui donnes pas.

Dieu omniscient

« Si Dieu est omniscient, il sait d'avance ce que nous allons faire, s'il est omnipotent, il pourrait empêcher le mal que nous allons commettre, et mieux, il pourrait nous créer avec le désir de faire le bien. N'est-il donc pas le seul responsable du mal qui règne dans le monde ? (tiré du livre de R Quillot, la liberté).

Certains voient dans ce point de vue une contradiction et en tire la conclusion que Dieu n'existe pas.

Nous affirmons ici que Dieu existe (disons, une puissance créatrice de nature intime positive) et qu'il n'a d'autre choix de création que celui que nous connaissons.

Pour résoudre cette énigme, nous devons nous demander si le monde pourrait être fait autrement que comme il est fait.

Celui qui pense la possible, doit simplement essaye de proposer une autre solution logique et praticable pour créer, à partir des particules virtuelles qui constellaient le vide quantique, l'homme et le monde qui le maintient et que nous connaissons aujourd'hui !

Il semble bien que notre esprit ne peut imaginer aucune autre solution que celle qui a été faite, il semble bien qu'il n'est pas d'autre solution en partant de rien, pour arrivé à quelque chose que nous appelons le monde.

En ce qui concerne le mal, pour passer du primate à l'homme et de l'homme à l'humain il n'y a, semble-t-il, pas d'autre solution non plus, que celle que l'humanité a due jusqu'à présent vivre.
Le langage, la raison, la volonté, la morale, la conscience, toutes ces valeurs capables de maîtriser cet instinct primate de croître au détriment de ses congénères ne pouvait se hisser dans l'esprit humain que graduellement, et cette tendance, à l'origine du mal, ne pouvait disparaître d'un coup de baguette magique

Diable, démon.

La croyance au diable et au démon a joué un rôle considérable pour l'évolution de l'homme.
Elle a été un moyen de pression redoutable sur la tendance animale à s'affirmer au détriment d'autres lui.

La résistance à la tentation d'abuser autrui, engendré par la peur du diable, est une base de la maîtrise de soi.
Nous retrouvons un peu l'équivalent de cette compression par la peur en Inde.

Par contre, il semblerait bien que cette exigence s'est faite avec plus de douceur et de conscience dans le bouddhisme. Lutter contre ses propres tendances et désirs, sans avoir besoin de métaphores.

* * *

Chacune des religions est une tentative honnête de l'homme de comprendre et de maîtriser son destin.

Ainsi les religions sont avant tout l'expression des efforts constants de l'humanité pour s'ouvrir un chemin vers Dieu.

La souffrance est un scandale.

bien que l'homme soit, individuellement ou collectivement, responsable d'une bonne part des souffrances qu'il subit, la souffrance semble un moyen bien sauvage de nous apprendre l'amour et la compassion.

Globalement pourtant on peut difficilement contester que, sur une longue période, l'humanité progresse. Qu'il y ait d'important décalage entre les différentes cultures n'enlève rien au fait que les sociétés, malgré des hésitations et des reculs partiels poursuivent une marche en avant. Si l'on tente de comparer honnêtement l'état de l'humanité telle qu'elle était il y a plusieurs siècles, avec ce que connaissons aujourd'hui, il faut un aveuglement certain pour ne pas constater de prodigieux progrès matériel et intellectuel. Comment ces progrès ne s'accompagneraient-il pas de plus de dignité pour l'homme et, partant, de meilleures conditions pour l'épanouissement de la vie spirituelle ?
Il nous est évidemment très difficile d'apprécier le progrès spirituel de l'humanité s'il y en a, mais peut-on sérieusement penser, par exemple que nos voix dit « très chrétiennes » débordait de l'amour de leur prochain de déclencher des guerres pour de simples questions de prestige héritage ? Quoi tondre le reste de la dignité de l'homme était pris en compte entend pratiquer la torture, non seulement sur les condamnés mais aussi sur les prévenus ?
Si notre époque a besoin d'un cynisme, qu'elle s'enchante sur la sauvagerie et la barbarie des siècles précédents et quelle mesure les progrès effectués autant que le travail qui lui reste à faire.

Le spectacle de la condition humaine est-il si affligeant que Dieu, s'il existe, ne serait qu'une sorte de sadique contemplant nos malheurs sans réagir ?

De fait, nous, créature, sommes associées aux chantiers de la création : nous constatons chaque jour que la création se poursuit, puisque le monde évolue, et nous contribuerons à cette évolution grâce à nos capacités créatrices.
Nous sommes à la fois acteurs et objet de la création. (les religions de l'humanité Michel malherbe)

Judïsme

Ce Dieu, hors de portée de l'homme, est cependant partout présent. Il est le créateur de toute chose, il mène, selon des voies cachées qui lui sont propres, le destin de chaque homme, celui de l'humanité et de tout l'univers.
Le judaïsme est indissociable de l'histoire qui apparaît comme le cheminement de l'humanité sous la conduite de Dieu. l'histoire n'est pas autre chose que la réalisation du plan de Dieu sur la création : selon le judaïsme, l'homme se doit de purifier le monde par ses actes pour que Dieu puisse y demeurer.
Il suffit de transformer « purifier le monde » par « métamorphoser un primate naturel en humaine abouti » pour comprendre le sens de la métaphore ; purifier le monde signifie exclure les pulsions, source de toutes violence et barrage à l'amour (donc au divin dans la mesure ou dieu est amour).

Islam

Le Coran reconnaît la valeur de « révélation » de la Torah et de l'évangile.
Dieu reste le mystérieux, l'inaccessible, affirmé en ses perfections transcendantes et en son agir sur le monde

Il possède les plus beaux noms : « il est Un et unique, le vivant, le subsistant, le réel-vérité, le sublime, le très haut, le redoutable, Lumières et Lumière sur lumière, le sage, le tout-puissant, le créateur absolu et qui ne cesse de créer, le dissemblable de tout le créé, l'audiant, le clairvoyance, l'Omniscient, le témoin, le donateur, le bienfaiteur, le répondant, le protecteur, le généreux, le miséricordieux, le pardonneur et qui ne cesse d'absoudre, le compatissant, le bienveillant, le meilleur des juges...

 

La méfiance musulmane à l'égard du christianisme ne vient pas d'une étude directe des mystères chrétiens qui seraient refusés. Elle vient d'un souci jaloux de défendre la transcendance de l'unité divine.
« Ne dites point trois (... ) Dieu n'est que divinité unique » et « impies ce qui ont dit : Dieu est le troisième d'une triade » ou bien encore « à dieu ne plaise d'avoir un enfant » et encore : « O Jésus fils de Marie est-ce toi qui as dit aux hommes : prenez-nous, moi et ma mère, comme divinité en dessous de Dieu ? » (Louis gardet connaître  l'islam)

Remarquable au contraire et la piété musulmane, à base de texte coranique, à l'égard des jésus et de sa mère.
Mais le rôle du « fils de Marie » est celui de tout prophète venu transmettre aux hommes l'avertissement divin.

Dieu, ne serait-ce pas le pouvoir auto cinétique ? C'est-à-dire l'objet capable de se mouvoir sans impulsion extérieure ? Et la seule chose capable de cela ne serait-ce pas le quark ?

L'infini : l'être conscient vit avec l'intuition irréductible et ineffaçable du continu illimité, pourtant il semble impossible en tant, qu'être limité d'imaginer cet infini illimité.

La métaphysique est le mode de pensée intermédiaire entre le théologique et le positif, (entre la religion et la science en somme) soutien Auguste Comte, et il ajoute : « la métaphysique n'a d'existence et de valeur qu'en tant que critique du 1er au profit du second ». Il me semble qu'il se trompe de sens, ce n'est pas la science, le positif qui est la fin dernière de l'humanité, mais l'expérience spirituelle, ce n'est pas la définition, ou l'explication mathématique du Bonheur que l'humanité espère mais de faire l'expérience du Bonheur. Aujourd'hui, il serait donc plus logique de penser que la métaphysique, est effectivement l'intermédiaire entre le théologique et le positif, mais elle est tournée dans le sens inverse de ce que prétend Auguste Comte, c'est-à-dire que la métaphysique utilise les avancées de la science, pour confirmer le religieux.

 

Hindouisme judaïsme : Si l'existence précède l'essence, c'est dieu incarné qui est à l'origine de tout.
Si l'essence précède l'existence, c'est l'amour absolu en tant qu'essence qui est à l'origine de tout.
Nous avons donc d'un côté le point de vue des religions monothéistes (Dieu à l'image de l'homme), de l'autre le point de vue des spiritualités asiatiques (la puissance créatrice, le vide à l'origine de tout). Mais en réalité les 2 points de vue convergent, il suffit de regarder les points d'accord plutôt que les points de désaccord.

 

nihilisme transcendance : L'invasion du transcendant dans la philosophie (Bréhier) n'est pas le signe d'une crise de civilisation qui laisse homme solitaire, s'interrogeant sur ses valeurs, mais le signe de la fin de la reconnaissance du terrain nihiliste. Tous les points de la pensée matérialiste « matérialisme freudisme... ayant été parcouru, l'esprit humain se retrouve devant sa question fondamentale enrichie de l'apport nihiliste.

 

Henry Guillemin

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cioran

Le destin de l’homme est d’épuiser l’idée de Dieu."  
Emil Michel Cioran