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La volonté, La perfection, l'homme, l'égalité, religions, penseurs, évolution, philosophie, société-politique, mondialisation, éducation, marché-isme-medias, le mal, la technique, nihilisme, Nietzsche, Guillemin dieu Leibniz

Les textes qui suivent, sont destinés à enrichir la mecaniqueuniverselle et n'ont pas encore été corrigé.


la VOLONTE

La volonté avant-propos

L'être humain et un organisme vivant en perpétuelle activité.

À la base de cette activité, une énergie subatomique, sert de « carburant » (subatomique c'est à dire à un niveau inférieur à la matière). Cette énergie immatérielle alimente l'organisme biologique et psychique. Lorsque cette énergie se retire de l'être, il cesse d'être en vie.

La majeure partie de l'activité globale fourni par le corps humain ne se hisse pas à la conscience, nous n'en sommes pas conscients.
C'est le cas de toutes les fonctions biologiques, cellulaires, organiques, et d'une partie de l'activité cérébrale comme par exemple le sommeil.

Une autre partie de nos activités monte avec plus ou moins d'acuité à notre conscience.

  • Dans les actions conscientes, certaines le sont « brumeusement » : Je suis « fou » amoureux. J'ai bien conscience d'être dans cet état mais cet état gouverne ma conscience et ma raison ne parvient pas à analyser froidement cet état et à m'en soustraire. La plus grande partie de nos actions conscientes sont commandées par nos pulsions, nos passions, nos besoins ou nos habitudes : cela fait 3 heures que je planche sur ce problème de volonté et en 3 heures j'ai eu plusieurs fois besoin d'étanché ma soif, de grignoter, de me dégourdir les jambes, d'aller voir par la fenêtre, de prendre un livre, d'aller consulter mes messages, de téléphoner à un ami etc., tout ces besoins se sont immiscés en moi et on outrepassé ma volonté en quelques sorte. Si j'ai été conscient de tout ces actes parallèles à mon travail, c'est de manière passive, lointaine.
  • D'autres actions sont clairement conscientes, c'est le cas lorsque je maintiens mon attention sur une chose précise ou lorsque je décide de m'opposer à une habitude ou à une tendance (si je décide d'arrêter de fumer par exemple) ou encore si je rencontre un imprévu dans une série d'actes routiniers. Nous nous sentons alors plus profondément conscients et de manière active et volontaire.

Pour nous opposer à nos passions, pulsions et habitudes, nous devons avoir de « bonnes raisons » de le faire.
Cela peut être notre morale qui l'exige, ou bien le jugement négatif que porte la société ou nos proches sur nos actes inconscientes, (si je suis soumis par exemple à des pulsions agressives, mon propre remords peut m'obliger à modifier ce comportement, ou bien le jugement de mon entourage sur ma conduite, ou encore la peur du gendarme... Toutes ces pressions vont me pousser à faire preuve de volonté pour dominer cette tendance agressive)

S'opposer à ses propres tendances naturelles obéit donc à un impératif moral, social et à notre raison.

La lutte interne que nous menons contre nos pulsions, nos passions ou nos habitudes jugées négatives, exige bien souvent un effort de volonté, une vigilance et une puissante clairvoyance sur nous-mêmes, sur notre propre comportement.

Mais lorsque nous nous opposons avec énergie à une pulsion, a une habitude ou à une dépendance (par exemple; au désir de fumer, au désir de manger entre les repas...) nous savons également que nous en retirerons des fruits positifs, ce sont eux qui font pencher d'ailleurs la balance dans le sens du changement.
Et en effet, tout le monde à fait l'expérience de la joie et de l'exaltation vécue lorsqu'on parvient à maîtriser une tendance négative ou une « mauvaise habitude » (réussir à arrêter de fumer ou de manger des sucreries). Lorsque nous dominons une pulsions notre conscience semble plus pointue, nous avons l'impression d'être plus en vie qu'en acceptant en permanence de leur succomber. Lors de cette maîtrise, une sorte de bonheur, une acuité particulière, un amour de soi monte en nous.

La plus ou moins grande acuité de notre conscience, dépend donc pour une part de notre volonté à nous opposer à nos actes automatiques jugés négatifs.

Nous savons d'autre part et d'après les expériences de certains sages, que la volonté et la conscience humaine ont acquis au cours des temps la capacité de vaincre la totalité de nos pulsions, de nos tendances, de nos désirs et de nos habitudes. Certains êtres humains sont parvenu par l'ascèse a un contrôle total du corps, de l'esprit, de l'énergie sexuelle, de l'agressivité, de la volonté de puissance ... Même si cela représente une difficulté encore insurmontable pour le commun des mortels (et cette difficulté à un sens) ces ascètes nous montrent que cela est possible. En théorie donc, chacun pourrait devenir maître de l'ensemble de ses actions.

Nous avons vu que dans l'action de dompter une pulsion jugée « négative », nous gagnons en acuité, en joie, en amour de soi.
Même si l'expérience semble prouvé qu'une fois cette pulsion ou cette habitude dominé, la volonté diminue alors d'intensité ainsi que les sensations positives qui l'accompagnaient (cela fait 4 ans que j'ai cessé de fumer et je ne ressens plus la fierté et la joie de mes premiers mois de sevrage).
Mais même si l'exaltation des début perd de son intensité, se stabilise et s'équilibre elle ne disparaît pas mais se transforme, par cette expérience nous avons acquis une nouvelle force de caractère, un nouvel optimisme, et une nouvelle acuité du monde.

Pour l'homme commun que nous sommes, les moment de combat avec soi même sont relativement rare, la plupart du temps nous nous laissons porter par nos tendances, nos désirs et nos envies. Sont donc rares aussi les moments de joies que ces victoires sur soi même, procurent naturellement.

Pour l'ascète, c'est l'inverse. Sa raison de vivre, c'est le combat sur ses pulsions, ses tendances, ses actions négatives. Son énergie et sa volonté il l'a place justement à tenter de dominer méthodiquement et progressivement chaque assaut de ses tendances, de ses désirs, de ses craintes, et à ne pas laisser son esprit s'assoupir dans ses habitudes.

Et ainsi, les moments de joie, de satisfaction et d'acuité émis de temps en temps par notre esprit pour la victoire de notre volonté sur nos tendances, l'ascète les ressent en nombre plus fréquent, au prorata de ses victoires. et de plus en plus fréquemment puisque son challenge est de dominer de mieux en mieux ce qu'il ne maîtrise pas dans son existence.

Ainsi peu à peu, en rapprochant ses instants de joie jusqu'a n'en faire plus qu'un, permanent et durable, l'ascète parvient à l'extase.

Il s'agit là d'une explication mécanique et non d'une apologie de l'ascétisme, le site démontre à divers endroits, que ces expériences ne concernent qu'un petit nombre, ne sont à conseiller à personne, et conduirait, si tout le monde s'y aventurait, à l'arrêt de toute évolution pour l'humanité.

Il s'agit donc uniquement de montrer que la joie ascétique n'est pas une mystification (comment imaginer d'ailleurs que de siècles en siècles et sans se connaître, les expérimentateurs de l'ascètisme aient pu mentir à l'humanité). toutes tendances

Partant de là, en théorie, si nous nous entraînions de manière sérieuse, intensive et à long terme à maîtriser l'ensemble de nos pulsions et désirs (c'est la recherche de l'ascète) nous atteindrions à terme une conscience et une acuité absolue et parfaite, un éveil absolu, une joie constante est sublimée (c'est bien ce que les sages appelle la béatitude, l'extase ou le nirvana).

La volonté

A chaque niveau de l'activité humaine consciente et inconsciente, il y a, dans la plupart des cas, volonté de générer, de maintenir, de motiver la vie.

A la base, nous trouvons la volonté de créer et d'activer le monde et les choses qu'il contient.
La science l'appelle le vide quantique et semble dire qu'il s'agit d'une énergie subatomique. Les religions quant à elles, appellent ce moteur : la volonté divine.
Au-dessus au niveau cellulaire, nous trouvons la volonté biologique motivée par des buts déterminés.
Au-dessus encore la volonté de chacun de nos organes a faire vivre l'ensemble.
Au-dessus encore la volonté psychique non intentionnelle (les pulsions, les tendances, les désirs ; la volonté de puissance etc).
Et enfin la volonté psychique intentionnelle (la volonté rationnelle, la volonté morale).La « volonté » subatomique anime la «  volonté » moléculaire, qui anime la «  volonté » cellulaire, qui anime la « volonté » organique, qui anime la volonté psychique intentionnelle.

En principe seule la volonté psychique intentionnelle, peut recevoir le nom de volonté.

Dans un premier temps, cette notion de volonté psychique humaine intentionnelle semble facile à analyser.

J'ai un choix à faire, j'hésite entre deux possibilités, je mesure les deux alternatives, j'en choisit une et écarte l'autre.

Ce choix semble motivé par ma volonté et non pas par des penchants, des tendances, des passions ou par des exigences extérieures, (des devoir des obligations...).

Phylogénétiquement, la volonté s'enracine dans les instincts de vie, ceux là même qui motivent biologiquement et instinctivement le monde animal (c'est la détermination de tout organisme vivant à croître et a persister)

A ce niveau, la volonté, bien qu' inconsciente, obéit à une force déterminée et dirigé vers des buts précis (durer, prospérer, évolué, s'améliorer, atteindre un certain équilibre, s'adapter le mieux possible au milieu).
Cette volonté instinctive est cadrée par une sorte de morale instinctive évitant par exemple, le règne animal de s'auto détruire ou stoppant l'agressivité du dominant dés que le dominé fait actes de soumission.
Cette volonté, ou force vitale, a évolué d'espèce en espèce, se complexifiant à mesure que le vivant se complexifie pour devenir volonté humaine.

Dans les premiers échelons de la volonté humaine, nous trouvons la volonté de puissance primaire, la tendance individualiste à parvenir à ses fins. Les motivations de ce type de volonté sont égoïstes et faiblement moralisés. Le bénéfice espéré est le plaisir vulgaire, la satisfaction égocentrique de soi.

cette volonté se mélange à une forte dose de morale universelle et de raison. Elle devient alors volonté rationnelle et morale, capacité de s'opposer à la puissance de nos pulsions de nos habitudes et à la volonté de puissance primaire.
Par exemple l'apprenti écrivain qui doit d'abord apprendre a lutter contre sa tendance a abandonner devant la difficulté de se concentrer ou de corriger ses épreuves. Il a besoin de beaucoup de volonté pour rester à sa tâche le plus longtemps possible. Sa volonté contraint donc le désir de son esprit à voleter en toute liberté, mais après quelques années d'efforts son psychisme a acquis la capacité à se concentrer et permet à son travail créatif d'accéder peut-être à la dimension de l'oeuvre.

À ce niveau supérieur et conscient, un acte volontaire est nécessairement moral au sens universel du terme, et orienté dans le sens du bien, du mieux. La volonté n'obéit plus à la morale instinctive (celle qui fait cesser la violence du dominant dés les premiers signes de soumission du dominé) mais à une morale enseignée, à des normes idéales issues de notre l'éducation (morale conduisant à juger positivement l'homme qui sait obéir à sa raison et à l'éthique humaine et a discréditer celui qui se laisse mener sans réfléchir par ses penchants naturels, morale encore qui nous demande d'arrêter le combat lorsque notre adversaire le réclame).

Si l'homme prend conscience du caractère vain et non épanouissant de la quête égoïste,
du non-sens et des inconvénients a obéir à une volonté de puissance s'épanouissant au dépend d'autrui, il peut décider de diriger cette volonté de puissance non plus vers soi-même et au détriment des autres, mais pour les autres, pour leur bien (cette volonté motive un Gandhi, un Martin Luther King, un Abbé Pierre, une soeur Thérèsa ... )
à ce stade, la récompense n'est plus le plaisir primaire comme dans la quête égoïste, mais la joie supérieure ; mélange de plaisir, de bonne conscience et de satisfaction spirituelle de soi.


Au niveau ultime du psychisme humain, la volonté annihile l'ensemble des tendances premières et secondaires, elle anéantie la volonté d'agir pour permettre l'accès à la contemplation.
À cette étape, le désir de créer et d'agir, disparaît pour laisser place à l'extase contemplative, à la béatitude, au nirvana.
Cette capacité de la volonté à hisser l'homme à la dimension du sublime, ne concerne que quelques individus, quelques éclaireurs que nous appelons-les ascètes.

Lorsque cette capacité sera accessible à tous nous serons rentré dans l'ère de l'humanité aboutit, du surhumain dont parle Nietzsche.

Dans notre théorie, nous avons schématisée l'histoire de l'humanité en trois partie ; le primate naturel de nos origine, l'homme constructeur intermédiaire, et l'humain aboutit à venir.
Dans la période de l'homme constructeur, la volonté a pour première vocation de contraindre la partie «  inhumaine » de notre primatitude, c'est à dire celle qui tend à s'affirmer au détriment d'autrui.

Comprimées par la volonté, ces tendances «  inhumaines », se transforment, ou plutôt se transcendent, en tendances supérieures humaines.

Volonté et télencéfalisation

Dans son livre sur la volonté, Paul Foulquié parle de télencéfalisation pour qualifier la maîtrise progressive de tout le psychisme par l'esprit, c'est-à-dire la prise de contrôle par la conscience de l'individu de l'ensemble de ces actes (nous pourrions aussi bien utiliser le terme de psychologisation).

L'évolution de l'humanité baigne dans ce processus de télencéfalisation.

Au début de l'aventure humaine, dans les limbes de nos origines primates, l'esprit n'a pas conscience de lui-même, il est incapable de se prendre pour objet.
Puis, progressivement, cette capacité émerge dans l'humanité, qui accède alors au cogito réflexif.
La conscience nous apparaît alors dans une perspective évolutionniste, elle se développe d'autant plus que s'accroît la séparation entre l'être et son univers.

L'esprit, après avoir pris connaissance de lui-même et à un niveau d'abord réduit, a ensuite placé ce projecteur au-dessus de lui afin d'éclairer pour le «  je » l'ensemble des actes que l'être exécute ou pense.

Progressivement, l'humanité prend conscience d'elle-même et de ses comportements, ce qui lui permet de modifier ses attitudes au cours des temps. (par exemple nous pouvons considérer les arrivées du judaïsme, de l'hindouisme, du bouddhisme du christianisme, de l'islam, du communisme, comme des étapes fondamentales dans la telencephalisation ou la psychologisation de l'humanité).

Seulement, l'accession au cogito réflexif, à la connaissance intellectuelle de soi d'autrui et de l'univers dans son ensemble, n'est pas le plus haut degré de conscience que l'humanité doit atteindre, ce n'est pas le niveau le plus haut de télencéfalisation.

Par-dessus la conscience réflective, vient se placer la conscience absolue, que nous pourrions nommer à la suite de l'analyse sartrienne : « le cogito post réflexif ».
Comme le cogito pré-réflexif, le cogito post-réflectif est perception, l'être s'éprouve comme existant sans réfléchir à proprement parler sur son existence, il est alors conscience [de] soi.

La différence entre cogito pré et post réflexif, réside dans le fait que pour ce dernier, la volonté est parvenue à la maîtrise complète de l'activité inconsciente et pulsionnelle (tendances, désir, habitudes...) l'être post-réflectif s'éprouve toujours comme existant sans se penser, mais il n'est plus agitée par des forces pulsionnelles, des désirs d'actions, de réflexions constructives, des remords ou des projections, il est en état de contemplation, d'absolue sérénité.

Lorsque nous prétendons ici que l'humanité est en route vers la béatitude, nous voulons dire que l'évolution dirige l'humanité vers sa télencéfalisation complète, autrement dit vers la maîtrise complète du psychisme humain, par le psychisme humain, correspondant à l'état de béatitude ou d'éveil.

La télencéfalisation complète, ou si l'on préfère la réalisation complète de l'esprit humain ne se situe pas au niveau de la pensée ou de l'intelligence mais au niveau de l'intuition au sens ou Berson l'entend. C'est une prise de conscience par le corps lui-même et sans aucune réflexion, de sa présence absolue au monde, de son harmonie et de sa vibration parfaite avec toutes les choses, avec l'univers.

Volonté humaine et volonté divine

Si la volonté humaine conduit l'esprit humain à prendre entièrement conscience et possession de lui-même, l'homme est destiné à accéder à un statut équivalent à celui du divin.

Seulement, nous ne devons pas oublier que la volonté humaine appartient àl'ensemble biologique humain, et cet ensemble est mû par un moteur extérieur, un moteur trans humain (la volonté divine selon les uns; l'énergie subatomique selon les autres) et c'est bien cette volonté supérieure qui, en dernier ressort, à le pouvoir de vie ou de mort sur la volonté humaine, car lorsque l'activité subatomique cesse d'alimenter les cellules du cerveau humain, la volonté humaine disparaît.


la perfection

société idéale
Il n'est pas absurde d'imaginer une société parfaite, la fin de la propriété privée et de la domination d'un homme sur un autre, la fin de la possession par la mise a disposition de tous des bien de l'ensemble, la fin de la convoitise par extinction des désirs vulgaires, et peut-être même que « des hommes habillés de façon identique, vivant dans des maisons semblables, mangeant dans des réfectoires, se levant et se couchant tous à la même heure » comme l'imaginait Thomas More, finira par arriver.
Seulement si l'avènement d'un tel monde doit se faire, il ne se fera pas brutalement, ex nihilo. Il se mettra en place naturellement, sans qu'aucune dictature ne parvienne à l'imposer avant son temps. La perfection humaine viendra au terme du long processus d'affrontement entre les forces progressistes et les forces réactionnaires, ce que Popper désigne comme « l'affrontement entre la « société close », tribale, immobiliste, holiste, dominé par l'esprit religieux et « la société ouverte » fondée sur l'individu, soucieuse de progrès, de rationalisation, dominé par l'esprit critique et valorisant le droit et la science.
Et si, nous pouvons dire, comme l'écrit Roland Quillot, que cette victoire ne va pas sans créer des problèmes : car la société close avait tout de même, malgré son caractère étouffant, certains mérites, dont celui d'être communautaire et chaleureuse, tandis que la société ouverte, plus abstraite et plus rationnelle, est aussi créatrice de solitude, nous pouvons également penser que les humains aboutis du futur, seront des humains «  combles », c'est à dire parfaitement autonomes et psychologiquement émancipé, affranchis de l'inquiétude, des questions irrésolues, des carences affectives, qui oblige l'homme constructeur a combler son manque avec autrui.
Affectivement parlant, les hommes aboutis ne seront plus dépendants les uns des autres comme nous le sommes aujourd'hui (si j'étais capable de me remplir tout seul de l'amour que je réclame des autres pour être en équilibre, je ne serais plus dépendant de leur amour) car c'est bien cette autonomie, cette indépendance que l'on rencontre chez les ascètes.


l'homme

Le transgressant

Si la punition n'est pas aussi un droit et un honneur accordé au transgresseur je ne veut pas de votre punition dit Zarathustra
ce qui signifie, que le transgressant n'a pas à supporter en plus de sa punition, le poids du déshonneur de la culpabilité religieuse ou de la vindicte populaire.
Que celui qui n'a jamais fauté lui jette la première pierre dit le Christ, un milliard de Chrétien devrait donc déjà s'abstenir de sur-juger tout être humain qui vient d'être condamné.

 

l'homme est : la tentative de raccorder ce qu'il est avec ce qu'il voudrait être.
C'est la même chose pour l'humanité.

Primate Homme

Tout au long du développement de cette réflexion, nous rencontrerons des comparaisons entre le singe et l'homme. Cette comparaison avec les primates naturels, les singes vivants sous la loi de la nature, n'est pas péjorative ; ni pour eux ni pour nous.
Selon cette théorie, le fond de leur existence et tout autant divine et motivée par l'amour, en tant qu'essence, que ne l'est celle de l'homme.
C'est la forme de leurs différentes existences, de leurs comportements sociaux personnels vers lesquels renvoit cette comparaison.

La transformation animal-homme.

Pendant tout le temps de transformation de l'animal en humain accompli, l'homme est tiraillé entre ses pulsions et sa conscience.
Il voudrait agir selon sa conscience mais bien souvent ses pulsions débordent celle-ci et modifie ses actes.
il rêve de ne pas se mettre en colère dans telle ou telle situation, mais il finit par exploser de colère.
Il rêve d'être honnête, purs et droit, mais ses tendances en permanence le fonds dévier de sa route.
S'ensuit des remords, des regrets, de la mauvaise foi, toutes sortes de mal-êtres qui empêchent la sérénité et la quiétude de l'être.
Les plus chanceux acceptent l'idée de ne pas être parfaits, mais la pression humaine ramenant en permanence le bien agir sur le de la scène, ils subissent malgré tout une gêne pour leurs actes transgressants.
La pression exercée sur chacun de nous dans cette douloureuse transformation de l'animal en homme, se gère de différentes façons.

  • une partie est assimilée par l'inconscient qui mime nos frustrations et les rêve.
  • Une autre se retourne contre autrui que l'on démonise, le rendant responsable de tout nos maux, l'utilisant comme justification à toute nos violences. C'est un moyen de libérer notre partie animale, de laisser exploser nos tensions (violences, agressivité, guerre).
  • Et enfin la dernière forme se retrouve dans la lutte que nous engageons contre nos démons intérieurs. C'est l'anachorête, le moine, l'ascète hindou, c'est le religieux profond que l'on rencontre dans le judaisme, l'islam, le bouddhisme, dans toutes les formes supérieures de spiritualité.

domination coopération

Pour construire l'humanité, les relations interhumaines devaient nécessairement être pendant un temps, des relations de pouvoir, de domination et de violence.

Tant que la conscience humaine ne s'est pas élevé au niveau psychologique afin de pouvoir disséquer ces pulsions agressives, les soignés et proposé à la place d'autres types de rapport que celui de la violence (et nous entrons à peine dans cette phase) l'humanité devra évoluer avec cette contingence.
Cette contingence n'est ni une fatalité, ni la preuve d'une quelconque culpabilité humaine. Elle est ponctuelle, prend sa source dans notre antiquité primate et persistera jusqu'à ce que nos capacités psychiques nous permette de nous universaliser autour d'un but commun et de remplacer systématiquement, à chaque fois que nous la trouvons, la domination par la coopération.

normalité anormalité

Ce que la psychologie juge comme les « maladies » de la volonté sera un jour extrait de ce lieu pathologique pour intégrer l'espace de la normalité dans lequel toutes choses qui existent, est.
Les troubles de la volonté, les maladies, l'anormalité, sont comme l'outil (le pouce préhensile) dans la main de l'homme constructeur, sans cet outil pas d'humanité. Comprise comme fondamentale pour notre évolution l'anormalité passe du coup dans le stade de la normalité.

Volonté

La volonté, si elle est une valeur, appartient au plus au niveau des facultés inhérentes à l'homme constructeur, mais elle n'est qu'un matériel de construction destiné à céder sa place lorsque adviendra l'ultime étage des facultés humaines, celui dans lequel brillera la béatitude et la contemplation.

Le mensonge


acte par lequel le moi intériorise sa substance et la préserve en la défendant à l'extérieur par le mensonge (Lucien Sfez l'égalité)


Egalité

Egalité entre les choses.
les différentes formes de vie ou de non vie qui forment le monde ne se distinguent pas les unes des autres par l'énergie qu'elles reçoivent du principe créateur, en cela pierre, homme, crocodile ou roseau sont égaux. Les choses sont diffèrenttes entre elles parce que leurs différentes natures ressentent et exprime cette énergie (dieu) diversement.

lois morales, lois laicques

En Occident, même si les passages d'une catégorie à une autre s'assouplissent un peu, il reste difficile à un enfant du peuple d'accéder au sommet et d'ailleurs les catégories demeurent : gare si au-delà d'un certain âge, ou à partir d'un certain sexe, ou si l'on n'a pas la peau blanche, on tente de les franchir.

Pour la plupart des religions et des spiritualités, le poids de nos actes ici-bas conditionne la qualité de ce qu'il adviendra de nous après la mort. Cette règle s'appliquait aux élites comme au peuple, aux puissants comme aux dominés. Cette pression morale a été et est encore un facteur fondamental dans l'évolution de l'animal a l'humain.

Dans le monde rationaliste, la peur d'être jugé dans l'au-delà s'efface progressivement de l'esprit. l'humanité doit donc compenser la dilution de ce système de pression religieux et égalitaire, par un système de pression laïque et égalitaire. Il est donc nécessaire que nos actes d'ici-bas conditionnent notre vie ici-bas et que cette règle s'applique à tous deux façons égales, donc que nos actes transgressants soient justement sanctionnés. Il est donc nécessaire d'avoir une justice efficace et parfaitement juste, entre riches et pauvres, entre dominants et dominés.



religions

pensée apocryphe

Tu penses peut-être être extérieur à cet univers qui te porte ? Tu penses peut-être être un touriste exogène au sein de ce monde qui t'a créé ? Tu crois peut-être n'avoir rien à voir avec cette terre d'ont tu es fait ? Rien à voir avec les lois qui régissent les planètes entre elles ? Rien à voir avec la puissance qui a créé le big-bang et l'univers ? Tu penses peut-être n'avoir de comptes à rendre à aucune loi au-dessus des lois humaines ? Ne dépendre d'aucune puissance supérieure à l'humanité ?

Alors essaie seulement d'arrêter la lente usure de tes organes ! l'extinction quotidienne de tes neurones et de tes cellules ! essaie simplement d'empêcher ton corps de glisser lentement vers la matière inerte.

Si tu n'y arrives pas, alors je crois qu'il est plus sage pour toi de croire à cette puissance supérieure tournée vers la beauté, l'amour et l'humilité, et de t'y conformer, et peu importe le nom que tu lui donnes ou que tu ne lui donnes pas.

dieu omniscient

« si Dieu est omniscient, il sait d'avance ce que nous allons faire, s'il est omnipotent, il pourrait empêcher le mal que nous allons commettre, et mieux, il pourrait nous créer avec le désir de faire le bien. N'est-il donc pas le seul responsable du mal qui règne dans le monde ? (tiré du livre de R Quillot, la liberté). Certains voient dans ce point de vue une contradiction et en dire la conclusion que Dieu n'existe pas.

Nous affirmons ici que Dieu existe (disons, une puissance créatrice de nature intime positive) et qu'il n'a d'autre choix de création que celui que nous connaissons.

Pour résoudre cette énigme, nous devons nous demander si le monde pourrait être fait autrement que comme il est fait.

celui qui pense la possible, doit simplement essayez de proposer une autre solution logique et praticable pour créer, à partir des particules virtuelles qui constellaient le vide quantique, l'homme et le monde qui le maintient et que nous connaissons aujourd'hui !

Il semble bien que notre esprit ne peut imaginer aucune autre solution que celle qui a été faite, il semble bien qu'il n'est pas d'autre solution en partant de rien, pour arrivé à quelque chose que nous appelons le monde.

En ce qui concerne le mal, pour passer du primate à l'homme et de l'homme à l'humain il n'y a, semble-t-il, pas d'autre solution non plus, que celle que l'humanité a due jusqu'à présent vivre.
Le langage, la raison, la volonté, la morale, la conscience, toutes ces valeurs capables de maîtriser cet instinct primate de croître au détriment de ses congénères ne pouvait se hisser dans l'esprit humain que graduellement, et cette tendance, à l'origine du mal, ne pouvait disparaître d'un coup de baguette magique

Diable, démon. La croyance au diable et au démon a joué un rôle considérable pour l'évolution de l'homme.
Elle a été un moyen de pression redoutable sur la tendance animale à s'affirmer au détriment d'autres lui.

La résistance à la tentation d'abuser autrui, engendré par la peur du diable, est une base de la maîtrise de soi.
Nous retrouvons un peu l'équivalent de cette compression par la peur en Inde.

Par contre, il semblerait bien que ette exigence s'est faite avec plus de douceur et de conscience dans le bouddhisme. Lutter contre ses propres tendances et désirs, sans avoir besoin de métaphores.

* * *

Chacune des religions est une tentative honnête de l'homme de comprendre et de maîtriser son destin.

Ainsi les religions sont avant tout l'expression des efforts constants de l'humanité pour s'ouvrir un chemin vers Dieu.

La souffrance est un scandale. bien que l'homme soit, individuellement ou collectivement, responsable d'une bonne part des souffrances qu'il subit, la souffrance semble un moyen bien sauvage de nous apprendre l'amour et la compassion.

Globalement pourtant on peut difficilement contester que, sur une longue période, l'humanité progresse. Qu'il y ait d'important décalage entre les différentes cultures n'enlève rien au fait que les sociétés, malgré des hésitations et des reculs partiels poursuivent une marche en avant. Si l'on tente de comparer honnêtement l'état de l'humanité telle qu'elle était il y a plusieurs siècles, avec ce que connaissons aujourd'hui, il faut un aveuglement certain pour ne pas constater de prodigieux progrès matériel et intellectuel. Comment ces progrès ne s'accompagneraient-il pas de plus de dignité pour l'homme et, partant, de meilleures conditions pour l'épanouissement de la vie spirituelle ?
Il nous est évidemment très difficile d'apprécier le progrès spirituel de l'humanité s'il en a, mais peut-on sérieusement penser, par exemple que nos voix dit « très chrétiennes » débordait de l'amour de leur prochain de déclencher des guerres pour de simples questions de prestige héritage ? Quoi tondre le reste de la dignité de l'homme était pris en compte entend pratiquer la torture, non seulement sur les condamnés mais aussi sur les prévenus ?
Si notre époque a besoin d'un cynisme, qu'elle s'enchante sur la sauvagerie et la barbarie des siècles précédents et quelle mesure les progrès effectués autant que le travail qui lui reste à faire.

Le spectacle de la condition humaine est-il si affligeant que Dieu, s'il existe, ne serait qu'une sorte de sadique contemplant nos malheurs sans réagir ?

De fait, nous, créature, sommes associées aux chantiers de la création : nous constatons chaque jour que la création se poursuit, puisque le monde évolue, et nous contribuerons à cette évolution grâce à nos capacités créatrices.
Nous sommes à la fois acteurs et objet de la création. (les religions de l'humanité Michel malherbe)

Judïsme
Ce Dieu, hors de portée de l'homme, est cependant partout présent. Il est le créateur de toute chose, il mène, selon des voies cachées qui lui sont propres, le destin de chaque homme, celui de l'humanité et de tout l'univers.
Le judaïsme est indissociable de l'histoire qui apparaît comme le cheminement de l'humanité sous la conduite de Dieu. l'histoire n'est pas autre chose que la réalisation du plan de Dieu sur la création : selon le judaïsme, l'homme se doit de purifier le monde par ses actes pour que Dieu puisse y demeurer.

Il suffit de transformer « purifier le monde » par «  métamorphoser un primate naturel en humaine abouti » pour comprendre le sens de la métaphore ; purifier le monde signifie exclure les pulsions, source de toutes violence et barrage à l'amour (donc au divin dans la mesure ou dieu est amour).

Islam

Le Coran reconnaît la valeur de « révélation » de la Tôrâh et de l'évangile.
Dieu reste le mystérieux, l'inaccessible, affirmé en ses perfections transcendantes et en son agir sur le monde

Il possède les plus beaux noms : « il est Un et unique, le vivant, le subsistant, le réel-vérité, le sublime, le très haut, le redoutable, Lumières et Lumière sur lumière, le sage, le tout-puissant, le créateur absolu et qui ne cesse de créer, le dissemblable de tout le créé, l'audiant, le clairvoyance, l'Omiscient, le témoin, le donateur, le bienfaiteur, le répondant, le protecteur, le généreux, le miséricordieux, le pardonneur et qui ne cesse d'absoudre, le compatissant, le bienveillant, le meilleur des juges...

La méfiance musulmane à l'égard du christianisme ne vient pas d'une étude directe des mystères chrétiens qui seraient refusés. Elle vient d'un souci jaloux de défendre la transcendance de l'unité divine.
« Ne dites point trois (... ) Dieu n'est que divinité unique » et « impies ce qui ont dit : Dieu est le troisième d'une triade » ou bien encore « à dieu ne plaise d'avoir un enfant » et encore : « O Jesus fils de Marie est-ce toi qui as dit aux hommes : prenez-nous, moi et ma mère, comme divinité en dessous de Dieu ? » (Louis gardet connaitre l'islam)

Remarquable au contraire et la piété musulmane, à base de texte coranique, à l'égard des jésus et de sa mère.
Mais le rôle du « fils de Marie » est celui de tout prophète venu transmettre aux hommes l'avertissement divin.

Dieu, ne serait-ce pas le pouvoir auto cinétique ? c'est-à-dire l'objet capable de se mouvoir sans impulsion extérieure ? Et la seule chose capable de cela ne serait-ce pas le quarks ?

L'infini : l'être conscient vit avec l'intuition irréductible et ineffaçable du continu illimité, pourtant il semble impossible en tant, qu'être limité d'imaginer cet infini illimité.

La métaphysique est le mode de pensée intermédiaire entre le théologique et le positif, (entre la religion et la science en somme) soutien Auguste Comte, et il ajoute : « la métaphysique n'a d'existence et de valeur qu'en tant que critique du 1er au profit du second ». Il me semble qu'il se trompe de sens, ce n'est pas la science, le positif qui est la fin dernière de l'humanité, mais l'expérience spirituelle, ce n'est pas la définition, ou l'explication mathématique du Bonheur que l'humanité espère mais de faire l'expérience du Bonheur. Aujourd'hui, il serait donc plus logique de penser que la métaphysique, est effectivement l'intermédiaire entre le théologique et le positif, mais elle est tournée dans le sens inverse de ce que pretend Auguste Comte, c'est-à-dire que la métaphysique utilise les avancées de la science, pour confirmer le religieux.


hindouisme judaïsme : Si l'existence précède l'essence, c'est dieu incarné qui est à l'origine de tout.
Si l'essence précède l'existence, c'est l'amour absolu en tant qu'essence qui est à l'origine de tout.
Nous avons donc d'un côté le point de vue des religions monothéistes (Dieu à l'image de l'homme) de l'autre le point de vue des spiritualités asiatiques (la puissance créatrice, le vide à l'origine de tout). Mais en réalité les 2 points de vue convergent, il suffit de regarder les points d'accord plutôt que les points de désaccord.

nihilisme transcendance : L'invasion du transcendant dans la philosophie (Bréhier) n'est pas le signe d'une crise de civilisation qui laisse homme solitaire, s'interrogeant sur ses valeurs, mais le signe de la fin de la reconnaissance du terrain nihiliste. Tous les points de la pensée matérialiste « matérialisme freudisme... ayant été parcouru, l'esprit humain se retrouve devant sa question fondamentale enrichie de l'apport nihiliste.


penseurs

Penseurs myopes et penseurs hypermétropes : Les motivations personnelles ou d'un groupe sont souvent l'objet d'études, mais la motivation unitaire de l'humanité, sa téléologie, est totalement délaissée par la pensée contemporaine qui me semble beaucoup trop analytique ou théseuse (et il semblerait que ce soit une défaillance universitaire)


évolution

L'évolution de l'humanité inclut également la transformation progressive d'un individu conditionné pour la reproduction en un humain éduqué pour les grands sentiments.
Tout semble converger vers la fin de la reproduction classique : l'apparition de la fécondation artificielle / la diminution de la tolérabilité de la souffrance / la capacité de clonage / le dénudage progressif des corps qui dirige progressivement le regard porté sur ces corps vers l'esthétisation plutôt que vers le désir / l'affaiblissement du sperme / les rapports homme femme qui tendent vers l'unité...

L'attitude forcené du monde industrialisé refusant d'assainir ou de réformer son système hyper-polluant (au moins à la vitesse qu'il pollue) aura pour conséquence de dépasser la ligne jaune, point décisif derrière lequel 2 seules options resteront :

  • la fuite sourde en avant avec extinction de l'espèce
  • une gestion universelle de la planète et des attitudes individuelles et collectives par des organes universels et réellement indépendants ( ONU sain etc)


philosophie

Liberté : L'engagement est la liberté même dit Sartre, il semble qu'il soit nécessaire de croire à la réalité de l'engagement personnel, bien qu'en réalité nous sommes l'instrument de cette puissance qui nous engage.

Existentialisme, sagesse, liberté
Pour certains existentialistes, nous devons choisir entre la sagesse et la liberté.
La liberté qui est là, écarte la sagesse qui n'est pas là.
Dans un sens, ces penseurs ont raison dans la mesure ou pour élaborer notre monde nous avons encore aujourd'hui, besoin d'énergie, de témérité, de désirs, de pulsions, d'impulsivité, bien plus que de quiétude, de sagesse, de sérénité. La « carotte » de la liberté est bien plus facile et attrayante a poursuivre que celle de la sagesse.

Dans tous les cas, le philosophe a-politique, doit plutôt essayer de comprendre les demandes réelles de l'humanité plutôt que désirer les modifier à sa convenance pour paraphraser Spinoza, et visiblement la quête actuelle de l'humanité n'est pas la sagesse, mais la liberté.
Il est donc naturel de penser que c'est la bonne façon de conduire humanité puisque c'est celle-ci qui en réalité est employée.

Par contre, sachant que le leurre de la liberté conduit irrépressiblement les hommes a élaborer l'humanité dans le sens de la sagesse et de la béatitude, (béatitude qui est la seule façon de devenir réellement libre) nous avons tout de même le droit c'est qu'il serait donc plus sage (si cela était possible) de viser la liberté en comprenant que le but de l'humanité c'est la sagesse ; c'est-à-dire de construire l'humanité consciemment.

La personne : la personne est une notion que l'humanité devra dépasser comme l'explique Spinoza, et ce n'est pas dans le but de ramener l'homme à l'état originel (au sens darwinien) mais au contraire pour faire tomber toute l'animalité qui limite sa plénitude


SOCIETE-politique

Vache folle : Lorsqu'un animal sociable se retrouve confiner dans un endroit restreint, il développe des maladies physiques et psychiques. Troubles, tics à l'appui.
C'est en imitant ses parents que l'animal sociable devient adulte.

L'occident : Sitôt que j'ai eut acquis quelques notions générales touchant la physique, (....) j'ai cru que je ne pouvais les tenir cacher sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer, autant qu'il est en nous, le bien général de tous les hommes, Descartes

Voila bien le principe qui devrait servir de base à l'occident dans son rapport avec le monde, non seulement c'est un péché au sens moral du terme, de thésauriser les privilèges, les connaissances, le progrès, non seulement c'est un crime d'exporter sciemment nos erreurs, nos pollutions, nos rebus, mais c'est un mauvais calcul. En effet, en adoptant l'attitude du dominant, l'occident oblige le reste du monde à se concevoir comme prétendants à la domination, alors que si nous adoptions l'attitude du partenaire, nous ferions d'autrui des partenaires (rompant enfin avec le cycle ancestral des empires dominateurs)

Élitisme cela a toujours été mais il semblerait que depuis quelques dizaines d'années, la grande partie de l'élite ne se hisse plus en haut grâce à ses compétences, mais grâce à ses appuis. l'homme n'obtient plus des postes parce qu'il est le meilleur mais parce qu'il a du piston, et cela appauvrie progressivement la sphère de la créativité. Le cinéma, le journalisme, la critique et la pensée médiatisée en sont les premières victimes.

D'autre part, les idées venues de la base, le talent populaire , aujourd'hui ne semble plus remonter jusqu'au sommet. Et cela pour deux raisons :

  • la première c'est que lorsque le peuple envoie ses idées en direction de l'élite, la plupart du temps cette élite, au lieu d'attirer vers elle le créateur et l'idée, pille l'idée, en retire tous les dividendes et les honneurs et ne daigne même pas envoyer un signe vers le créateur. Ce faisant ils découragent le peuple d'envoyer leur créations et leurs imaginations.
  • La seconde c'est que l'élitisme formant une sorte de caste extrêmement compacte et hermétique, bloque l'entrée des créateurs populaires, ceux qui ne sont pas de leur monde, c'est valable chez les philosophes, les scientifiques, les chercheurs, les artistes, les journalistes, ...

Caméra de surveillance. Il semble évident au vue de l'orientation prise par le progrès depuis une cinquantaine d'années, que l'humanité, a plus ou moins long terme, se dirige vers une surveillance totale de tous les individus. Que ce soit par satellite ou par télésurveillance, l'ensemble des agissements humains sera un jour, entièrement suivi.
A ce moment là, tout abus d'autrui sera repéré et sanctionné. Cela signe à terme, l'anéantissement de la capacité humaine à s'affirmer aux dépens de ses congénères.
Parallèlement, l'humanité développe constamment, des systèmes de protection pour empêcher les dominants d'abuser de leurs positions en plongeant l'humanité dans un sordide système totalitaire à la big brothers (lois anti esclavage, lois anti trust, montée des contre pouvoirs, altermondialisme...).

Même si, pendant un temps, les hommes chercherons de nouveaux moyen de s'affranchir ou de contourner cette pression pour abuser leur semblables, l'homme à terme rentrera dans le rang (comme il le fait après un certain temps de contrainte exit la ceinture automobile).
Même si en 2003, un monde sans abus et sans violence, paraît morne et insupportable, nul doute que le futur aura appris a utiliser d'une autre façon, le temps que nous passons encore aujourd'hui à résoudre ou a développer des conflits.
Il me semble qu'il y à là, une preuve supplémentaire de notre évolution vers la paix universelle et le respect absolu d'autrui.

La reproduction. Si l'humanité se dirige vers un temps ou l'homme pourra faire l'expérience de la béatitude du nirvana, sans aucune difficulté.
Si cet état de bonheur continu est supérieur au plaisir ponctuel que procure les relations sexuelles (même si c'est difficile à imaginer pour quelqu'un qui n'a pas fait d'expérience béate)
Alors nous pouvons comprendre pourquoi l'humanité rencontre comme c'est le cas aujourd'hui, le clonage, nouveau mode de reproduction s'affranchissant de la sexualité.


mondialisation

La raison et l'universalisation
La raison est, comme le disait un Bossuet et un malebranche, ami de l'ordre, c'est-à-dire, comme le montre admirablement Descartes dans la deuxième partie du discours de la méthode, de l'unité

Nous comprenons en unifiant et en unissant.
Des syllabes multiples ne prennent un sens qu'en formant un mot ; des mots multiples, qu'en formant une phrase ; des phrases multiples, qu'en formant un texte dans un contexte.
Des sons multiples, non unifiés en symphonie, font une cacophonie incompréhensible.
Des partis politiques multiples ne se comprennent que comme partis complémentaires dans un ordre de la cité ; et des cités multiples juxtaposés sont un désordre international, qui ne cédera qu'à la condition qu'elles s'unissent en une communauté humaine.
(Bernard Piettre)
Et il en va de même de la mondialisation ; Des pays multiples juxtaposés sont un désordre international qui ne cédera qu'à la condition de s'unir en communauté humaine (c'est à dire de se soumettre à l'autorité de l'ONU) donc de s'universaliser.


EDUCATION

les parents ont la charge d'éduquer les enfants, mais l'état à la charge d'éduquer les futurs parents.
Sans parents aptes il n'y a pas d'éducation possible. L'état a donc la responsabilité de considérer l'école comme sa priorité. Responsabilité de donner la chance à chacun de s'y épanouir. D'apprendre les règles de la vie en commun. De développer sa personnalités et ses capacités individuelles en tenant toujours compte du fait que l'intérêt personnel doit s'inclure dans l'intérêt collectif et non pas l'inverse. De développer chez l'individu le sens critique, le goût des valeurs d'égalité, de fraternité, de liberté et de justice, afin qu'il devienne un acteur vigilant et responsable, objectifs et critiques envers les dérives de ses représentants, et dans l'intérêt de la société.


MARCHE, libéralisme, MEDIAS

Le marché : Si l'économie de marché n'a pour ressort que la dynamique de l'échange, la seule obligation qu'on doit lui imposer c'est de l'assainir completement, faire en sorte que ces échanges soient justes, honnêtes, et loyaux envers l'ensemble des acteurs de cette économie (producteur, éleveurs etc) et à l'échelle du monde. Ce n'est absolument pas le cas actuellement.

Marché, valeurs, morale Le monde occidental contemporain laisse au marché le soin de former les valeurs et par là, la morale universelle. Et c'est ainsi que l'on retrouve au sommet des motivations idéales de l'agir, les notions pulsionnelles du commerce (basé sur la compétition et le désir). Seulement lorsque la morale redevient un langage figuré des passions (Nietzsche) elle perd tout son sens.

La morale est avant tout une exigence, un devoir, une obligation. Si le marché mondial impose progressivement une sorte de morale naturelle en ramenant les valeurs humaines à la réalité empirique de ses goûts et de ses désirs, il réduit alors l'impératif moral - ce qui doit être - à l'indicatif biologique de nos tendances telles qu'elles existent encore et dont nous devons peu à peu nous détacher.
En dévaluant la morale humaine qui interdit tout abus et utilisation d'autrui contraire aux droits de l'homme, le marché ramène la personne (être moral) au rang de l'animal biologique, par nature a-moral. La morale d'universelle redevient individualiste fais ce que je te dis mais ne fais pas ce que je fais pourrait dire le dominant chimpanzé alors que la morale humaine, comme le souligne Kant, doit pouvoir être érigées en règles universelles.

Marché et nature. L'occident surestime sa position sur l'échelle animal/humain, et surestime également les capacités psychiques du marché. Certes l'industrie et le commerce sont terriblement intelligents, c'est à dire bien adaptés au monde physique et ils le construisent, mais toutes les capacités chaudes de leur esprit (conscience, amour d'autrui, vision à long terme, fraternité, sentiment d'égalité, goût du partage ... ) sont anéanties par la compétition acharnée qu'ils doivent se livrer.
Le néo-libéralisme est à l'image de la nature ; lors des combats entre dominants, les individus doivent éteindre l'ensemble de leurs capacités amicales et respectueuses.
le libéralisme est en train de transformer progressivement ce monde en un vaste champ de combat permanent. Les uns pour s'imposer dans le concert des dominants (c'est le marché) les autres pour leur survie (c'est le peuple). En multipliant les combats, le système utra oblige la majeure partie de l'humanité à réfréner sa sensibilité et sa capacité d'aimer. Quand a ceux qui ne peuvent pas vivre dans un monde aussi violent et tendu (les sensibles) ils doivent s'en exclure par l'isolement, la drogue, l'alcool, la dépression, l'obésité, le suicide...

L'état d'esprit normal d'un marché soumis a une compétition déréglée, tend irréppressiblement à s'affirmer aux dépens d'autrui, à le manipuler pour arriver à ses fins, et à négliger sa présence lorsqu'il peut le faire.
Cette attitude a-morale est quelques fois sanctionnée lorsqu'elle dépasse le seuil de tolérance, mais depuis 20 ans les contres-pouvoir chargé de maîtriser leur débordement : médias, justice et politique, ne font pas leur boulot (d'ou le retour aux obscénités aristocratiques).

Moins les médias critiques le marché, plus ils renforcent la puissance des réseaux d'amitié, les collusions douteuses, les dérives monarchiques et autres dérapages et plus ils affaiblissement son esprit de responsabilité.

Mêmes certains responsables sérieux des entreprises demandent un contrôle plus ferme sur eux-mêmes, la justice n'en a pas les moyens et les médias ne le font pas.

Le moindre laisser aller critique à l'égard du marché, se solde par un nombre infini de régressions, de violences et d'obscénités de ce type ;

  • Achat d'organe des êtres vivants par des riches
  • Prostitution systématique du monde pauvre.
  • Thésaurisation de l'ensemble des richesses.
  • Débordement systématique des lois par les puissants.
  • Perversion de toutes les démocraties naissantes
  • Affrontement des intérêts étrangers dans les pays pauvres, pour en contrôler les richesses (résultat : multiplication des guerres, souffrances perpétuelles des populations civiles, création de nouvelles cadtes de guerriers etc).
  • Conflits permanents mettant en jeux des millions d'individus pour des intérêts personnels ou claniques

La responsabilité majeure de ce glissement, se trouve du côté des médias occidentaux, soit disant libre, qui avaient en charge d'empêcher toutes les obscénités du marché en les révélant avec force.

Il est peut être temps de réformer le mental des puissants autrement que par le sacrifice humain comme ce fut le cas dans la haute antiquité, en utilisant simplement les vrais principes démocratiques que nous avons choisit pour évoluer, car la souveraineté du peuple signifie avant tout que les dominants doivent se conformer a la morale et à l'état d'esprit de la majorité par essence plus paisible, moins compétitive, et comme nous savons que le dominant est par nature sourd au changement (puisque cela inclus qu'ils perde des privilèges) il est normal de durcir l'application (ça suffirait) des lois à leur encontre (la justice aujourd'hui protège les puissants) et en les ouvrant aux conduites morales et humaines. Si l'occident ne sanctionne pas suffisamment son élite transgressante qui est pourtant l'image de la société, il est ensuite normal que le peuple transgresse dans la mesure ou les médias ne cesse de montrer comme exemple de réussite ces dominants et leur valeurs (pouvoir domination, luxe richesse etc)

Pour rompre avec ses pulsions naturelles, l'humanité inconsciente oscille en permanence entre l'autorité et la liberté, entre l'état policier et la dictature de l'individu. Le bilan confirme que la liberté offerte à l'homme encore largement soumis à ses pulsions abusantes, nous ramène instinctivement vers les lois de la jungle (un groupe dominant thésaurise les privilèges). Quand à l'état policier, il nous conduit directement à la dictature, alors, si les puissants libéraux, sourds au changement, réclament un état policier (en s'aidant des réclamations populaires, utilisées sans les traduire) alors nous arrivons à une dictature aristocratique (et c'est l'état dans lequel arrive l'occident) qui usurpe le terme de démocratie comme les grecs le faisaient.

La troisième voix n'a semble-t-il encore jamais été exploité, il s'agit de la voie de la conscience. En somme nous devons prendre conscience de l'état réel du psychisme humain. Une infime minorité assujettie à ses instincts égoïstes et brutaux nécessite une autorité directe et un soin psychologique intensif, la grande majorité humaine à simplement besoin d'une éducation appropriée, d'un média révélant les véritables valeurs humaines (égalité universalité, fraternité) et d'une idéologie respectueuse et à visage humain.


le mal

L'impression d'absurdités qui nous tourmente parfois vient du spectacle du mal autour de nous et en nous. Voir mourir un enfant, un être aimé ; voir souffrir ; voir torturer ; tout cela fait mal. Louis Millet la métaphysique

Mais nous ne pouvons nous arrêter la.
Le mal a un sens, et nous devons dépasser son caractère inacceptable, et scandaleux, nous devons comprendre son paradoxe pour débarrasser le verrou qu'il maintient entre nous et compréhension du monde.

Le mal est en même temps nécessaire et il est nécessaire de le juger inacceptable.

Nous n'avons pas à garder le silence devant lui.
Même après avoir compris son caractère inévitable dans la transformation d'un singe en humaine abouti, même lorsque nous avons saisi que nos actes sont déterminés, nous devons obéir à cette puissance inscrite en nous depuis notre tendre enfance et refuser d'accepter toute injustice, tout mauvais traitements d'autrui, tout ce que nous appelons le mal.

c'est une des conditions essentielles à notre évolution.

 


la technique

Après la lecture de la philosophie les techniques Jean-Marie Auzias

À l'époque de l'antiquité archaïque, l'homme se sent impuissant devant la nature. Elle l'étonne il en a peur, ses outils sont trop rudimentaires pour la maîtriser, ses mythes sont très puissants et l'empêchent de tout expérimenter (par exemple, il n'ose pas descendre sous terre, royaume des dieux, pour extraire les richesses, il se contente d'utiliser celles qui effleurent à la surface comme le bitume )
Jusqu'au médiéval la fabrication humaine est encore le reflet de la fabrication divine

Mais déjà à partir d'Aristote, l'homme commence à prendre conscience qu'il peut maîtriser son environnement. Il n'est plus étonné par celui-ci mais émerveillé.
Il se détache progressivement des mythes et prend plus d'assurance (les mines,)
Son esprit jusqu'alors soumis à son monde, s'en libère et peut penser avec Descartes que l'homme doit se rendre maître de la nature (également l'idée de l'homme machine)

Du XVIe XVIIIe siècle c'est l'apothéose de la technique, l'ouvrier libre devient un salarié.
Tout s'accélère c'est l'exaltation du machinisme et le début du capitalisme
O n ne perçoit pas une voix dans le XVIIe siècle pour s'élever contre tous ces progrès.

Nous voyons également apparaître la naissance de la critique, la remise en question des instruments de la technique.

La religion est écartée du commerce : l'établissement des prix est discuté uniquement en termes de coût de revient et de profit sans aucune des références familières des théologiens et moralistes au juste prix, aux besoins personnels du marchand et à son train de vie habituelle.(Natalie Zemon)

L'horlogerie marque le triomphe décisif de la pensée mécanique. Si la manufacture tarde à monté dans la conscience classique, l'horloge au contraire marque un net avantage.

si le XVIIIe siècle a encensé la technique, le mécanisme comme un jouet nouveau, le XIXe siècle à une réaction d'exécration.
Les machines montrent leur travers, le charbon obscurci le ciel, les ouvriers sont mal traités.
les révoltes ouvrières.

L'aliénation des ouvriers et de moins en moins bien supporté, elles conduiront à la révolution contre le capitalisme.

Dans la première moitié du XXe siècle, le cinéma et la littérature occidentale pense qu'il faut tourner le dos à aux machines

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale le progrès semble accepter,


Que pouvons-nous retirer de Ce résumé schématique des techniques ?

Une évidence s'impose à nos yeux.
l'humanité évolue dans un environnement d'évolution technique.
Depuis les premiers ustensiles en silex jusqu'aux machines autonomes actuelles nous ne pouvons nier qu'il y a progrès.
Chaque nouvelle invention est accaparée par les dominants qui les utilisent à des fins personnelles et égoïstes sans tenir compte de l'humain.
Chaque nouvelle invention arrive sur le marché de l'humanité avec son lot d'utopies.
Et comme elles finissent invariablement dans les mains de quelques-uns qui les utilisent pour s'affirmer au détriment des autres, les progrès techniques conduisent irrémédiablement à une révolution intellectuelle ou physique.

Le monde est encore largement inconscient, l'activité humaine obéit plus aux pulsions qu'à la conscience.
Les dominants incapables de se poser eux-mêmes des limites, abusent de plus en plus des dominés jusqu'à un certain seuil de rupture.
Et c'est la révolution.

les dominants motivés par le goût du profit et de la thésaurisation des privilèges, d'un côté cela accélère le progrès, et de l'autre cela développe les injustices jusqu'à un seuil intolérable, qui oblige les dominés à se révolter (l'homme aliéné du XIXe siècle deviendra socialiste).
Ces révoltes permettent de hisser progressivement l''égalité dans l'humanité.
Ce mécanisme sauvage, a permis en quelques millénaires de passer du statut d'esclave a celui d'ouvrier que nous connaissons aujourd'hui dans le monde industrialisé.

En ce sens nous pouvons dire que Helvétius à raison dans sa constatation lorsqu'il dit que le pouvoir est la plus forte tendance de l'homme et la plus respectable, dans la mesure où elle lui permet de se dépasser continuellement.

Nous devons tout de même pouvoir dépasser ce mécanisme inconscient et violents. Il est à espérer que l'homme parvienne rapidement à un nouvel étage de conscience, qu'il change de lui-même son comportement afin de créer du progrès et de l'égalité sans être obligé de passer par l'abus la violence et la révolution.

Ortega y Gasset
Ortega reconnaît que la technique a pour but la vie, il souligne qu'elle implique la reprise permanente d'un choix de ne pas mourir « parce que l'homme décide de façon autonome (autocratique) de vivre » sur ce choix essentiel, la technique est « la réforme que l'homme impose la nature, en vue de la satisfaction de ses besoins. « La technique est le contraire de l'adaptation du sujet au milieu, elle est l'adaptation du milieu au sujet »
si bien que pour Ortega la technique devient constitutive de l'homme : « un homme sans technique c'est-à-dire sans réaction contre le milieu n'est pas un homme. »
Et que veut cette adaptation du milieu au sujet ? pas seulement le nécessaire mais également le superflu celui du bien-être.
Est à dire que par l'économie de l'effort à quoi elle tend, la technique prépare à des lendemains sans effort ?

Si nous nous en préférons à la théorie développée par la la mécanique universelle nous pouvons répondre oui. Les lendemains sans effort étant la béatitude.

Bergson
D'après Bergson la machine à une tendance vers le progrès. Cependant dit-il la pensée retarde sur la technique.
Est en effet, la technique précède la pensée ce qui la rend parfois dangereuse, et si la pensée retarde c'est simplement parce qu'elle est précédée par les pulsions. Par exemple : l'homme fait une invention. Mais au lieu de lui accorder le temps nécessaire de réflexion pour en analyser toutes les possibilités négatives comme le fait par exemple l'industrie spatiale (parce qu'elle ne dépendait pas des exigences du marché, mais de celles du politique qui devait atteindre la perfection, pour développer son image de marque dans le monde) dit pas vouloir tout de suite à rentabiliser, la répandre, et il en analysera les effets néfastes au fur et à mesure de l'application. (c'est ce qui s'est passé avec les colorants alimentaires, avec la vache folle, avec l'automobile ... )

l'objet technique est engendré par un processus de concrétisation qui le fait passer de l'abstrait au concret. Dans la genèse, l'objet technique se modifie donc en se créant.
l'objet technique trouve, en fonctionnant, des obstacles.
Exemple : la lampe à diode présenter quelques phénomènes aberrants. On les résout en ajoutant des grilles qui font apparaître des phénomènes plus intéressants et suppriment les phénomènes parasitaires. Les lois scientifiques y fonctionnent pleinement.
Au début, l'objet technique est un système non saturé. En se saturant, l'objet devient naturel et vit dans un système fermé de causes et d'effets. La philosophie et les techniques Jean-Marie Auzias
(d'après M. Simondon)
Nous pouvons comprendre le parcours de l'humanité en substituant seulement dans cette démonstration, le terme de technique par celui d'humanité.

L' humanité est engendrée par un processus de concrétisation qui la fait passer de l'abstrait au concret. Dans la genèse l'humanité se modifie donc en se créant.
l'humanité trouve, en fonctionnant, des obstacles.
Exemple : l
'évolution de l'humanité présente quelques phénomènes aberrants. On les résout en ajoutant des éléments qui font apparaître des phénomènes plus intéressants et suppriment les phénomènes parasitaires. Les lois scientifiques y fonctionnent pleinement.
Au début,
chaque grande étape de l'évolution humaine est un système non saturé. En se saturant, elle devient naturelle et vit dans un système fermé de causes et d'effets.


S'il est exact que l'homme ? comme le pense Spengler et Heidegger est souci (ce souci étant un des moteurs de son action) cela n'est valable que pour l'homme constructeur car l'humain abouti venant dans un temps ou tous les soucis auront été résolus justement par le constructeur, n'aura plus qu'à vivre dans la quiétude.

L'effort philosophique se trouve avoir une tâche unique à accomplir celle de la recherche de l'unité entre les modes techniques et les modes de non technique de la pensée.

Pour M. Simondon, la pensée philosophique doit construire la synthèse entre religion et technicité.
Et c'est bien de cela qu'il s'agit. La technicité fait partie des éléments de l'évolution, elle a pour but de libérer l'homme de l'activité qu'il doit dépenser pour sa survie, et de mettre celle-ci au service de son épanouissement spirituel.
La pensée technique dégage l'objet technique de la notion de travail. C'est le travail lui-même qui est source d'aliénation.

Comme le dit Georges Friedmann le milieu technique parce qu'il est artificiel, donne et doit donner une culture qui, à la limite, doit procurer épanouissement et joie (et lorsque nous donnons aux terme joie la signification que lui donne Spinoza, nous pouvons dire que l'évolution technique dirige humanité vers la béatitude)

Et la libération du temps de travail par le machinisme, n'a pas pour but de débloqués pour l'homme du temps de loisirs, mais du temps de béatitude et d'extase, ce qui n'a rien à voir.


NIETZSCHE

Je vous enseigne le surhumain écrit Nietzsche dans le Zarathoustra,
l'homme est quelque chose qui doit être surmonté.
Qu'avez-vous fait pour le surmonter ?
Tous les êtres jusqu'à présent ont créer quelque chose au-dessus d'eux

Et vous voulez être le reflux de ce grand flot ?
Et plutôt retourner à la bête que de surmonter l'homme ?

l'homme est déjà celui qui s'est créer lui-même en surmontant partiellement la bête, mais l'homme c'est aussi celui qui travaille à élaborer peu à peu celui qui doit lui succéder, c'est à dire ce surhumain que nous appelons ici, l'humain accompli.

Qui est-il donc ce futur surhumain à venir ?

Selon la mecaniqueuniverselle, il s'agit de l'humain accompli à venir, il correspond justement à ce que Nietzsche semble parfois redouter....

Il est cet être juste, sensible, bon et spirituel, saint et béat, ayant transcendé, et ses peurs et son bas, et tous ses antagonismes.

L'aristocrate guerrier, le héros dont Nietzsche vante les mérites (mais il me semble qu'il y a une fausse interprétation de ses métaphores) n'est que le pont entre l'animal et le sur-humain, il n'est pas notre avenir mais notre origine.
Il fait partie de nos mythes fondateurs tel Ulysse et son odyssée, sans pitié, vengeur, autocrate, rusés et violent, impitoyable avec les prétendants, en perpétuel qui vive et vivant dans un monde entouré d'ennemis.

Celui que Nietzsche aime, c'est ; celui qui veut créer plus haut que lui-même et qui périt ainsi c'est le solitaire réformateur, créateur de valeurs nouvelles, conscient de travailler pour ce sur-humain à venir et victime de l'incompréhension et de la violence populaire inhérente à tout créateur de valeurs nouvelles.

Les choses depuis Nietzsche se sont bien atténuées. La conscience humaine, la sensibilité, la démocratie, l'amour d'autrui, la législation, la justice, sont passés par là, les héros ont changé de figures, et la vengeance, par exemple, même celle des rois est puni par la lois et sur la plupart du globe, ce qui au temps d'Ulysse, n'etait pas encore le cas.

La question est donc de savoir que sera ce surhumain.

Selon la théorie de la mécaniqueuniverselle, ce sur-homme attendu ou à venir, correspond justement à ce que Nietzsche redoute, et désespère devoir venir....un être sensible et spirituel, saint et béat.

L'aristocrate guerrier dont Nietzsche espère le retour, n'est pas notre avenir mais notre passé.
Il fait partie de nos mythes fondateurs. C'est Ulysse et son odyssée, un heros sans pitié, vengeur, autocrate, rusés et violent, impitoyable avec les prétendants, en perpétuel qui vive et vivant dans un monde entouré d'ennemis.

Depuis, la conscience humaine, la sensibilité, la démocratie, l'amour d'autrui, la législation, la justice, sont passés par là et la vengeance, par exemple, est puni par la loi.

La vieille et la jeune femme

l'homme doit être élevé pour la guerre et la femme pour le délassement du guerrier. Ainsi parlait Zarathustra.

Nietzsche a partiellement raison, il suffit de rajouter que la femme doit également être élevée pour la guerre et l'homme pour le délassement de la guerrière. Et déclaré pour finir que la guerre dont il est question ici, est métaphorique, il s'agit de l'activité humaine créatrice d'humanité, les guerriers et guerrières modernes oeuvrent pour le bien, pour le progrès de l'humanité et pour la paix de celle-ci.

Ainsi le délassement mutuel est la récompense de l'homme constructeur, s'y adonner est une belle et bonne chose.

Henry GUILLEMIN : dieu

Voila une splendide démarche de la preuve de ce que nous appelons dieu. Elle est issu d'extraits epars pris sur un enregistrement sonore d'Henry Guillemin intitulé Dieu, un Mythe qui s'éteint ?

L'esprit échappe à la dimension
l'esprit n'est pas justiciable du système métriques (Jaurès)
on ne peut employer un vocabulaire spatial, un vocabulaire de dimension à l'égard de l'esprit, on peut l'employé à l'égard du corps mais pas de l'esprit.

Tout dépend du hasard et de la nécessité dit Jacques Monod.
Mais le mot hasard semble être un nouveau bouche-trou.
Lorsque nous sommes en présence d'un phénomène inexplicable au lieu de dire Dieu on dira hasard
j'appele hasard ce qui n'est pas encore susceptible d'explication.

Tout se passe comme si les cellules savaient ce qu'elles avaient à faire, c'est la téléonomie, la loi de la fin Jacques Monod

Il y a un programme dans le mouvement des cellules et je ne conçois guère de programme sans programmateur Alfred Kaestler.

Oparine : tout semble se passer comme si une intelligence organisatrice était à l'oeuvre et comme si les cellules savaient presque spontanément ce qu'elles ont à faire.
pour Oparine et Haldane il faut sortir du cercle vicieux qui dit que seule la vie peut produire la vie.
les savants sont obligés de reconnaître qu'il y a un ordonnancement prévu dans l'évolution de la vie comme si une intelligence organisatrice était à l'oeuvre.

L'évolution est une loi reconnue
Tous les savants sont d'accord pour reconnaître qu'il y a un mouvement précis, à savoir que cette évolution va dans une complexité croissante et dans un psychisme croissant.
Plus l'évolution avance, plus la part de l'esprit est grande dans l'évolution humaine.

Claude Bernard l'évolution répond à une idée directrice.
Donc l'évolution est orientée, donc il ne s'agit pas simplement d'une poussée de l'intérieur mais d'un appel de l'extérieur, comme si l'évolution était aimantée.

Pour les penseurs matérialistes il n'y a d'existence que dans la matière et l'esprit ne serait qu'un épiphénomène fabriqué par le cerveau.
Mais qu'est-ce que ça veut dire matière ?
Pour Jaurès la matière est une suprême inconnu.
Si pour Épicure et Lucrèce la matière était représentée comme des espèces d'atomes minuscules mais néanmoins pondérables, elle n'a plus aujourd'hui la valeur qu'en donnaient les atomistes.
Entre la pensée épicurienne de la matière et la pensée contemporaine de la matière il y a un abîme, car peu à peu les savants se sont aperçus que cette matiere était perpétuellement sécable, on en arrive alors à une espèce de définition de la matière qui n'est presque plus temporelle ni concrète comme si la matière se réduisait à une énergie à une vibration.

Lénine lui-même dans un livre de 1908 en arrive à cette conclusion : la matière pense !
ce qui signifie que des les premières apparitions de la vie, dans les premiers battements de cellules dans la soupe primitive il y avait déjà une espèce de présence occulte, latente, mystérieuse et concrète de la pensée ; disons la matière c'est la virtualité de l'esprit.
S i donc nous admettons cela, nous devons également admettre qu'à l'intérieur de la matière il y a quelque chose comme une immanence de l'esprit
Jaurès disait : j'ai bien le droit d'appeler Dieu le X, la chose mystérieuse qui fait qu'à l'intérieur de la matière il y a déjà une virtualité d'esprit et j'ai aussi le droit d'appeler Dieu ce point mystérieux vers lequel se dirige l'évolution et que Teilhard de Chardin appellera le point oméga.
Il y a dans l'évolution non seulement une poussée de l'intérieur mais un appel de l'ultérieur.
Jaurès / l'évolution est une démonstration expérimentale de Dieu
Pierre Chaunu / l'évolution c'est un cadeau que la science assez à la foi.

Lorsqu'on utilise la théorie de l'évolution on rencontre à un certain moment, l'idée d'une intelligence organisatrice au centre de la matière.
Pour Jaurès la connaissance scientifique c'est à dire la connaissance chiffrable, n'est pas la seule voie de connaissances qui existe.
François Jacob / la poésie et la musique disent des choses extrêmement profondes mais parfaitement intraduisibles en langage scientifique.
Jaurès / Il y a à l'intérieur de chacun de nous, une réclamation fondamentale ; tout le monde à envie de quelque chose que l'on appelle dans un langage balbutiant ; amour, solidarité, charité justice, bonté ..., cette réclamation est fondamentale chez l'homme.
Il y a au fond de nous une exigence comme un commandement ; nous sommes incliné, nous sommes appelé, nous sommes commandé dans une certaine direction que nous pouvons appeler morale.

Jacques Monod / Il y a au fond de moi un appel du royaume.

Marx / La religion c'est le soupir de la créature écrasée par un monde sans âme. Il y a en nous cette espèce de réclamation d'un absolu, mais cette réclamation c'est simplement la faiblesse humaine; ce qui fait que nous avons tellement envie que ce soit vraie que nous projetons dans une réalité purement imaginaire et fictive l'existence de ce que nous désirons passionnément et qui existe mais qui n'existent pas.

Guillemin / Eh bien je crois que Marx se trompait.
Car le seul fait que cette aspiration existe prouve que qu'il y a quelque chose vers quoi aspirer
Platon / pour désirer quelque chose il faut en avoir au moins un commencement de connaissances ... pour désirer une femme il faut savoir qu'elle existe même si ce n'est qu'une femme idéale qu'on a inventée, elle est composée d'éléments tirés de femmes réelles que nous avons vue.
Pour pouvoir désirer quelque chose il faut en avoir déjà une pré connaissances sans ça nous ne saurions même pas la désirer.
Donc le fait même qu'il y a en nous cette aspiration prouve qu'il y a quelque chose vers quoi aspirer.

Mais s'il y a désir, c'est que ce dont on a déjà une pré connaissances on ne le possède pas encore. Alors on à envie de le posséder complètement on à envie de posséder cette femme que l'on désire et l'on a envie de posséder ce vers quoi notre cœur tend.

Définition de Dieu par saint Thomas / cela que l'on appelle Dieu ce n'est pas autre chose que la totalité vivante de ce vers quoi notre cœur s'élance
Et si nous n'avions pas une pré connaissance de cette réalité suprême qui est la totalité vivante de l'amour, la justice, la bonté la vérité..., nous ne saurions même pas le désirer.

Il y a quelque chose à l'intérieur de nous-mêmes qui sait où est l'aboutissement de la créature humaine, nous sommes fait pour un certain accomplissement, nous allons dans une certaine direction qui nous est indiqué par cette réclamation, par cette aspiration.

De même que la matière se réduit maintenant de plus en plus à une énergie fondamentale, je crois que l'essence de l'humanité, l'essence de ce que vous et moi nous sommes, c'est une réclamation viscérale vers ce que nous appelons Dieu et qui n'est pas autre chose que la totalité concrète de ce que nous espérons.

Je crois à l'existence d'une forme qui n'est pas celle des théologiens de ce quelque chose que nous appelons Dieu et avec lequel nous sommes en contact.
Il y a en nous une connaissance par contact, nous sommes substantiellement en contact vers quelque chose vers quoi nous sommes appelés, le fameux ultérieur dont je vous parlais, et en moi me semble il y a une pré connaissances un prêt contact avec Dieu .... c'est ça mon déisme

LEIBNIZ (jolie vue à propos des monothéismes)

De tous les anciens peuples, on ne connaît que les Hébreux qui aient eu des dogmes publics de leur religion. Abraham et Moïse ont établi la croyance d'un seul Dieu, source de tout bien, auteur de toutes choses. Les Hébreux en parlent d'une manière très digne de la souveraine substance, et on est surpris de voir des habitants d'un petit canton de la terre plus éclairés que le reste du genre humain. Les sages d'autres nations en ont peut-être dit autant quelquefois, mais ils n'ont pas eu le bonheur de se faire suivre assez et de faire passer le dogme en loi. Cependant Moïse n'avait point fait entrer dans ses lois la doctrine de l'immortalité des âmes: elle était conforme à ses sentiments, elle s'enseignait de main en main, mais elle n'était point autorisée d'une manière populaire; jusqu'à ce que Jésus-Christ leva le voile, et sans avoir la force en main, enseigna avec toute la force d'un législateur que les âmes immortelles passent dans une autre vie, où elles doivent recevoir le salaire de leurs actions. Moïse avait déjà donné les belles idées de la grandeur et de la bonté de Dieu, dont beaucoup de nations civilisées conviennent aujourd'hui: mais Jésus Christ en établissait toutes les conséquences, et il faisait voir que la bonté et la justice divines éclatent parfaite ment dans ce que Dieu prépare aux âmes. Je n'entre point ici dans les autres points de la doctrine chrétienne, et je fais seulement voir comment Jésus-Christ acheva de faire passer la religion naturelle en loi, et de lui donner l'autorité d'un dogme public. Il fit lui seul ce que tant de philosophes avaient en vain tâché de faire; et les chrétiens ayant enfin eu le dessus dans l'empire romain, maître de la meilleure partie de la terre connue, la religion des sages devint celle des peuples. Mahomet, depuis, ne s'écarta point de ces grands dogmes de la théologie naturelle: ses sectateurs les répandirent même parmi les nations les plus reculées de l'Asie et de l'Afrique où le christianisme n'avait point été porté; et ils abolirent en bien des pays les superstitions païennes, contraires à la véritable doctrine de l'unité de Dieu, et de l'immortalité des âmes.

En réalité, la science n'a fait qu'occulter ces questions métaphysiques, se tenant toujours en deçà de nos plus profondes interrogations. Elle est restée du côté de la matérialité et de la « réalité mondaine », bien loin du véritable fond : l'extra mondain, l'immatériel et l'au-delà.

L'impossibilité de la science à rendre compte de la réalité du divin, La science ne peut pas rendre compte de la dimension spirituelle de l'homme. A partir de là, sa toute puissance ou sa position de guide, devient un danger pour l'humanité.

En voulant démolir certains obscurantismes religieux (et cela était nécessaire) la science a décrédibilisé les fondements spirituels, engageant pour un temps, l'humanité dans une impasse matérialiste.

En despiritualisant l'homme, en le considérant uniquement d'un point de vue organique et biologique, le matérialisme scientifique a réduit l'être au rang d'objet, à une somme d'organes, d'actions et de pulsions vide de sens transcendantal et sans valeur extra ordinaire.

Cette impasse matérialiste a permis toutes les horreurs des siècles derniers (la boucherie de 14-18, les horreurs nazies et communistes, les méfaits du capitalisme......)

Nous ne sommes pas encore sortis de ce matérialisme dé-spiritualisé frisant l'absurde.
L'ultra libéralisme féroce en est un descendant, d'où la somme de ses ravages actuels.

Ces siècles de nihilisme (nécessaires puisqu'ils ont eu lieu) ont permis de donner tout son sens à l'existence terrestre, de développer le concept d'individu, les biens matériels, la valeur du plaisir... Ils ont permis de raboter les surdités religieuses, de dépasser leurs obscurantismes, de laïciser la loi et la morale, de découvrir notre véritable lien avec la nature et de répondre à certains de nos questionnements.

Mais malgré l'intérêt majeure des découvertes scientifiques dans l'avancée de l'homme vers la sagesse et la quiètude, la science ne parviendra pas à la vérité suprême, celle-ci n'étant pas du domaine de l'explication mais de celui de la sensation.

Par- contre, c'est grâce à la science (entre autres) et à ses découvertes progresssives, que nous accéderons à la sérénité et l'insouciance nécessaires pour vivre cette vérité

Vers une réunion science-spiritualité

Proche est le temps de la réconciliation des penseurs La période ultra-matérialiste semble toucher à sa fin.

Le besoin d'une spiritualité, mais plus universelle celle-ci, se fait sentir à nouveau. Tout y conduit, l'absurdité induite par le nihilisme, la folie compulsive générée par un marché vide de sens, jusqu'à la recherche scientifique.

En effet, la science en poussant ses investigations vers l'infiniment petit et l'infiniment grand, retrouve l'immatérialité, l'infinité et l'intemporalité, valeurs qui font tout simplement parties des attributs de dieu.

Le scientifique, aidés du philosophique et du théologique, parvienda vraisemblablement à confirmer l'existence de ce que les spiritualités appellent le divin.

Grâce à l'expansion extraordinaire de nos connaissances, ces trois types de pensées réussiront à :

  • répondre à nos questions fondamentales : qui sommes-nous, d'où venons-nous, où allons-nous ?
  • à résoudre le problème de l'immanence et de la transcendance (ou à confirmer cette réponse si c'est la philosophie qui parvient à dénouer cette ambiguité).
  • et à démontrer l'inaccessibilité du divin autrement que par l'expérience intime et charnelle.

Finalement la science rationnalise le travail philosophique, comme la philosophie a rationnalisé en son temps le travail spirituel et mythologique.

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