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  • philosophies

La violence du religieux

Une histoire à relativiser

bolliwoodDémocratie du grec démokratia « pouvoir du peuple ».

Petite histoire de la violence religieuse

Le sens commun actuel, tend à déposer sur le dos des religions, toute la violence de l'histoire. Nous sommes là, me semble-t-il, assez loin de la vérité. Les violences imputables aux pouvoirs religieux me semblent loin des cruautés infligées par les pouvoirs séculiers.

Le religieux comme garde-fou

Une société éloignée des morales religieuses, ou les transgressant sans complexe, sombre rapidement dans la barbarie. Ce fut le cas du nazisme.

De tout temps, les pouvoirs religieux ont permis de maîtriser la férocité des seigneurs profanes. Lorsque les religions se sont montrées insensibles et tortionnaires, l'époque était à la plus sombre cruauté. Les représentants de la foi ne faisaient qu'utiliser des inventions laïques. Des inventions mises au point et utilisés par les maîtres séculiers.

La violence envers les dissidents

La relation entre « pouvoir religieux » et « pensées dissidentes », n'a cessé d'évoluer au cours des temps. Les pouvoirs grecs condamnaient à la mort ou à l'exil, toute remis en cause de la religion établie. Socrate, et quelques autres, en ont fait les frais.

Du côté des monothéismes, la rigueur fut longtemps similaire. Jésus-Christ, Giordano Bruno ou ibn Arabi en sont quelques exemples. Mais au cours des temps, ces persécutions envers les scientifiques et les intellectuels n'ont cessé de régresser.

Une histoire s'adoucissant

Au sein de la grande violence médiévale puis renaissante, les pouvoirs religieux étaient encore dictatoriaux. Ils ont contraint Galilée à se renier et ont brûlé Giordano Bruno par exemple. Les siècles suivants se sont montrés plus doux. Ils se sont contentés, si l'on peut dire, de brûler des livres ou d'excommunier les avant-gardistes et les antireligieux. Le XIXe siècle, siècle de Darwin, a renié, critiqué, marginalisé les découvertes inadmissibles (comme celle de Darwin) mais sans exprimer de violence physique.
Quant au XXe siècle, les instances religieuses, la plupart du temps, se sont comportés assez démocratiquement envers les affaires scientifiques et intellectuelles. Elles ont critiqué, mais comme aurait critiqué n'importe quel système démocrate. Avec une certaine distance même, face à un pouvoir scientifique devenu tout-puissant.

2003

 

 

 

petite vision naïve du Messie

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Pericles

Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Péricles

 

Pour qu'une démocratie fonctionne correctement, ses élites doivent en avoir ingéré toutes les valeurs.

Les représentants du peuple doivent faire corps avec la notion fondamentale de « peuple ».
Nous en somment loin encore.
Mais Paris nous dit-on, ne s'est pas fait en un jour.

Jmt