Téléologie nouvelle pour l'humanité. L'évolution humaine et son sens.
Les progrès téléologiques de l'espèce humaine.
Aujourd'hui les savants n'osent pas avouer
qu'ils sont téléologistes parce que ce sont des choses qui ne se démontrent pas. Dans tous les cas, on n'a rien mis à la place, et la place reste vide. Cl. Bernard
Téléologie : Du grec télos finalité et logos science : science des causes finales. Action directrice que les fins exercent sur les moyens.
L'humanité a un sens : elle évolue vers sa perfection.
L'hypothèse d'une évolution sensée, est la base de notre théorie.
Notre philosophie vise à démontrer l'irrépressible évolution de l'humanité vers son ultime perfection. Une perfection matérielle, écologique et psychique avec pour but final, l’accès facile à l'extase, l'éveil, la pleine conscience, l'amour, la sagesse, l'unité, la paix ...
Cette fin attire inexorablement notre espèce vers elle.
Dieu ou rien ? Sens ou non sens ?
Si cette philosophie parvient à démontrer par la "logique", le cheminement irrépressible de l'humanité vers l'extase, l'athéisme devra regarder d'un autre œil les intuitions religieuses (les révélations comme l'apocalypse).
Nous pensons en effet, qu'à l'origine de tout, existe une puissance créatrice, indescriptible et (encore) inimaginable, que les religions, les philosophies ou la science nomment Dieu, Yahweh, Allah, l'Un, Atoum, le Vide, le Vide quantique, etc.
De trois choses l'une :
1/ Soit Dieu n'existe pas et l'humanité n'a pas de sens.
2/ Soit Dieu existe. Il agit sur l'humanité et dirige son sens.
3/ Soit Dieu existe mais il n'agit pas sur l'humanité. Il nous laisse la liberté de choisir notre destin...
De la religion à la philosophie.
La question De l'humanité.
Il est beaucoup plus facile pour un philosophe d'expliquer un nouveau concept à un autre philosophe qu'à un enfant. Pourquoi ? Parce que l'enfant pose les vraies questions. Jean-Paul Sartre
Les interrogations sur la destinée humaine, sont anciennes. Bien de nos "frères humains" nous ayant précédé, ont donné toute leur énergie à résoudre cette énigme.
Cette tâche occupe l'esprit des religions et des philosophies depuis longtemps.
En occident, les cinq ou six siècles précédant le christianisme, ont été les témoins d'un gigantesque foisonnement d'idées...
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Religion et téléologique. Judaïsme, christianisme, islam, hindouisme, bouddhisme.
Si la philosophie est la première discipline à s'être penchée, de façon pragmatique, sur la finalité humaine, l'origine de cette réflexion se situe, à mon sens, dans le camp des religions. Elles en furent sans doutes les initiatrices.
Des monothéismes.
Chaque spiritualité, de la tribale à l'universelle, du panthéisme aux polythéismes puis aux monothéismes, ont contribué, et contribuent à part égale à l'évolution spirituelle de l'humanité. A partir des deux grandes spiritualités mères de l'humanité, l’hindouisme et le judaïsme, découlent le christianisme, le bouddhisme, l'islam, le Zen etc., mais c'est au judaïsme, me semble-t-il, qu'on doit le concept d'un Dieu unique et universel et de finalité positive.
Pour cette religion originelle, l'humanité se réalisera avec l'arrivée du Messie. Quand
le messie viendra, l'authenticité de la Torah et l'existence de Dieu seront universellement reconnues, et à partir de cette reconnaissance universelle, rayonnera la lumière de la vérité, de la justice, de la tolérance et de la paix sur le monde entier....
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La religion créatrice. De la métaphore à la science.
Quand l'eau courbe un bâton, ma raison le redresse : la raison décide en maîtresse. La Fontaine.
Si la raison humaine décidait en maîtresse, l'humanité serait déjà en paix. Ce n'est pas le cas. Instinct, pulsion, désir, envie, sont encore bien souvent aux commandes de notre évolution.
Ces pulsions sont à l'origine des pires souffrances de l'humanité. Cette triste réalité aurait pu nous décourager. Mais heureusement, les religions sont apparues, insufflant de l'optimisme au sein du phénomène humain ;
Braque disait de la science "qu'elle rassure et donne des béquilles". Nous pouvons en dire autant des religions. Elles ont alimenté nos esprits en certitude. Certitude d'évoluer vers une sorte de perfection ; perfection universelle pour les monothéismes, individuelle pour les spiritualités asiatiques.
Intuitives pour certains, les grandes mystiques ont réfléchit à notre destinée, notre cheminement, notre progression vers la paix universelle, l'égalité, la fraternité et l'universalité. A
la fin des temps, l'agneau se couchera aux côtés du lion…et les jeunes enfants joueront dans le nid du cobra. (Isaïe 11 : 6 ).... et selon nous, ces métaphores, verront un jour leur concrétisation.
lire la suite. La mecaniqueuniverselle. Une philosophie de l'histoire.
Dans la grande tradition.
Dès son origine et sans le savoir, le travail de la MU s'est inscrit dans la grande lignée de la philosophie de l'histoire.
Parti d'une intuition initiale : « l'humanité est vouée à atteindre sa perfection », ce travail cherche à démontrer le plus concrètement possible, l'existence d'un sens à l'évolution.
Nous pensons qu'une finalité attractive guide (intuitivement encore) notre espèce vers un but précis.
Selon mon point de vue, l'évolution humaine entraîne inexorablement l'homme vers ses valeurs idéales. Nous évoluons donc progressivement vers l'amour du prochain, la fraternité, la paix universelle et l'égalité ...
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Nihilisme et quête du divin. Vie spontanée ou interrogative.
En dehors de Dieu, nulle autre substance ne peut être ni être conçue. Spinoza.
A partir du moment où nous poussons notre esprit au delà des confins de l'univers, les réalités matérielles perdent de leurs forces. Quand on se penche sur l'origine de la matière ou sur sa curieuse constitution, nous sommes bouleversé. Quand on accepte de se confronter aux puissances des énigmes, le nihilisme se rétracte pour devenir simple défaut de réflexion. Et inversement, croire s'impose alors comme une évidence.
Il y a, me semble-t-il, deux grandes façons de dérouler l'existence.
1/ en s'interrogeant sur la création,
2/ en se contentant de vivre.
les deux caractères sont complémentaires et nécessaires ...
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La philosophie enquête le divin. L'intérêt philosophique.
La philosophie est un intermédiaire entre la science et la religion. De tout temps, les philosophes, ont fait la médiation entre le religieux et le scientifique. Depuis Platon et Aristote, la pensée philosophique s'investit dans l'étude rationnelle du "divin". Elle cherche à prouver l'existence d'une "puissance créatrice" (Dieu).
Au cours de l'histoire, deux sortes de méthodes ont été utilisé.
- La preuve ontologique (Ã priori).
- La preuve phénoménologique (à posteriori).
Certains philosophes comme Saint Anselme, Boèce, Descartes, Spinoza, ont posé dieu a priori. Partant de ce postulat, ils ont taché de démontrer pourquoi l'existence d'un principe créateur, leur paraissait plus intelligente. C'est la preuve ontologique. En voici un exemple à travers l'argument de St Anselme ...
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Dieu se dévoile à la chair.
De Platon à Michel Henry.
Choisir Dieu ou le monde phénoménal pour expliquer dieu, n'a pas une grande importance tant qu'aucune des voies de la "raison" n'est (encore) capable d'éclairer le divin. Ce mystérieux principe créateur est finalement inaccessible à la rationalité comme il l'est également à l'accélérateur de particules du scientifique.
Il ne révèle sa plénitude qu'à travers la sensation. Il n'ouvre sa réalité qu'à l'expérience personnelle. A l'expérience intime et silencieuse. Et même si...
Page réalisée en 2000.
Michel Henry, suite.
résumé. |