Alcoolisme
Le marché et l'alcool
Ultralibéralisme et mondialisation
Bien que nous affirmions sur la mecaniqueuniverselle, l’humanité en route vers sa perfection, l’homme s’améliorant constamment pour ne plus être un loup pour l’homme, la nature humaine n’est pas encore arrivé a ce degrés de respect mutuel, d’empathie, et de bienveillance envers autrui.
 Idéalement, le but du marché devrait viser le bien du peuple et uniquement son bien. L’enrichissement devrait être secondaire. Seulement, l’ultralibéralisme et la mondialisation ont changé ponctuellement, la donne. La compétition étant devenue violente et mondiale, le bien des individus humains n’est plus la priorité.
La corporation mondiale du marché
La corporation du marché a été et est extrêmement
importante pour l'évolution de l'humanité. Elle sert d'intermédiaire entre le producteur, le fabricant et le peuple. Elle est un des acteurs indispensables à la mondialisation, le plus doux sans doute, pour favoriser la rencontre universelle et tisser les liens de la globalisation.
Assourdi pas ce modèle de compétition plutôt féroce (qu'elle choisit elle-même), énervé par les nouvelles valeurs proposées, cette corporation commence à représenter un danger pour l'homme car ce n'est plus le bien de l'homme qui est visé, mais la victoire sur les autres concurrents.
Le marché créateur de valeur
Si en plus de la compétition, le marché devient tout puissant face aux autres corporations de l'humanité (politique, médias etc.), il peut à ce moment-là pour vaincre ses concurrents utiliser les moyens les plus pernicieux, y
compris ceux qui peuvent mettre en danger une partie de la population humaine.
Voilà un exemple du ravage auquel peut conduire ce type de système :
- Quelques grandes sociétés mondiales se partagent le commerce de l'alcool dans le monde.
- Ces grandes sociétés, pour rester compétitives et satisfaire leurs actionnaires, doivent toujours augmenter leur
production et augmenter leurs parts de marché.
- Leur but est donc de produire toujours plus et vendre toujours plus d'alcool dans le monde.
- Elles n'ont donc de cesse de lutter contre le système de santé publique qui veut réduire la consommation d'alcool pour réduire les multiples ravages de l'alcoolisme
(voir ci-dessous).
- Pour augmenter leur part de marché, ces sociétés d'alcool n'hésitent pas faire du lobbying au niveau politique afin de freiner les lois de santé publique ou carrément les faire abroger,
- elles n'hésitent pas à imposer une sorte de loi de silence aux médias en prétextant que les critiques pénalisent la bonne santé du commerce français,
-
et elles n'hésitent pas à viser des consommateurs de plus en plus jeunes qu'elles draguent dans les lieux de fête en leur offrant de l'alcool gratuitement pour les rendre dépendants, ou en fabricant des boissons au design ludique, mais fortement alcoolisés (qui provoque un véritable flash d'euphorie et de désinhibition), bref à se
conduire en vrai dealer auprès des jeunes.
Source wikipediaL'alcoolisme touche en France 2 millions de personnes (soit plus de 3 200 personnes pour 100 000 habitants), dont 600 000
femmes ;
d'après une étude récente, chaque Français a consommé en moyenne 9,3 litres d'alcool en 2003.
En France, on estime que 20% des accidents du travail sont
imputables à l'alcool Et 10% des salariés ont une consommation problématique d'alcool. Ces statistiques sont particulièrement sujettes à caution :
l'évaluation rigoureuse est très difficile en raison d'une dénégation quasi-constante des faits.
Il cause environ 750 000 morts par an dans le monde (environ
12 pour 100 000 habitants), dont 45 000 en France (73 pour 100 000
habitants) :
23 000 décès directs
11 000 cancers des lèvres, de la bouche, du pharynx et du larynx,
9 000 cirrhoses,
2 500 par alcoolodépendance,
22 000 morts indirectes (troubles mentaux, maladies cardiovasculaires, accidents...). Tous les ans, 5 000 à 7 000 bébés naissent en France avec des malformations graves en raison de l'alcoolisation de la mère; dans le Pas-de-Calais, cela représente
1 naissance sur 3 000. En France, on peut considérer que l'alcoolisme est la troisième cause de mortalité après l'obésité et le tabac, et devant les maladies infectieuses et les accidents de la route. Les risques de cirrhose du foie et d'accident sont bien connus de la majorité des Français, mais il n'en est pas de même des risques de cancers et de maladies cardio-vasculaires.
Pour les maladies cardio-vasculaires, les études scientifiques montrent qu'une consommation modérée (un verre par
jour) diminue le risque cardio-vasculaire, mais qu'une consommation de plus de trois verres l'augmente rapidement.
L'excès d'alcool crée également des carences en vitamines, ce qui diminue la résistance aux maladies.
L'association alcool – tabac est un facteur d'aggravation du risque, qui devient alors supérieur à la somme des risques de l'alcool et du tabac pris séparément. Consommation annuelle de vin, par habitant:
██ moins de 1 litre.
██ de 1 Ã 7 litres.
██ de 7 Ã 15 litres.
██> de 15 Ã 30 litres.
██ Plus de 30 litres. En 2003, la production mondiale de vin s'est élevée à 269 millions d'hectolitres.
Selon les prévisions, elle serait de 275 millions d'hectolitres en 2008, dont 30 millions ne trouveraient pas preneurs.
Organismes et association
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https://www.sfalcoologie.asso.fr
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https://www.alcoologie.org/
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https://internet.anpaa.asso.fr/
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https://www.croixbleue.fr/
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https://www.croixbleue.fr/
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https://www.vielibre.asso.fr
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https://www.alcooliques-anonymes.fr
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https://www.alcooliquesanonymes.be
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https://www.aa-francite.org
La solution n'est pas d'interdire la production d'alcool
dont on sait qu'elle fait vivre directement ou indirectement des millions de personnes à travers le monde (plus de 400 000 personnes en France - mais n'oublions pas non plus que l'alcool tue autant de personnes tous les 10 ans), il s'agit d'agir de façon responsable en privilégiant les victimes de ce fléau.
Il est donc question de devenir responsable, par exemple en sortant cette branche de l'économie, du système de compétition, afin qu'elle s'adapte en douceur aux diverses campagnes destinées
à faire diminuer progressivement le nombre de ceux qui abusent de l'alcool et en souffre, en évitant également d'engendrer de nouveaux dépendants, et ainsi permettre à l'humanité d'atteindre le niveau raisonnable où sa consommation soi-disant fait du bien.
2001
idealisme
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