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Friedrich Wilhelm Nietzsche

La philosophie à l'époque tragique des grecs. Extrait

Photo de nietzsche ree et lou saloméQue fallait-il faire de cette confusion chaotique qui règne dans l'état originel antérieur à tout mouvement pour que sorte d'elle, sans que s'y ajoutent des substances et des forces nouvelles, le monde tel qu'il existe avec le cours régulier des astres, les divisions réglées du temps en années et en jours, l'ordre et la beauté varies, bref, pour que le chaos devienne le cosmos? Cela ne pouvait être qu'une conséquence du mouvement, mais d'un mouvement déterminé et intelligemment dirigé. Ce mouvement lui-même est l'instrument du Nous, et son but serait l'extraction complète du Même, un but qui n'avait pas encore été atteint jusqu'ici puisque le désordre et le mélange originels étaient infinis. Ce but ne peut être visé qu'à travers un processus gigantesque, on ne peut pas subitement le faire surgir d'un coup de baguette magique. S'il est obtenu un jour, en un moment du temps infiniment éloigné, que tout ce qui est semblable soit rassemblé, et que désormais les substances primitives reposent indivises côte à côte dans un bel ordre, quand chaque particule aura retrouvé sa partie et ses pareilles, quand la grande paix succédera à la grande division et au grand éparpillement des substances, et qu'il n'y aura plus rien d'épars et de divisé, alors le Nous retournera à son mouvement spontané et n'ira plus lui-même errer de par le monde, divisé en masses tantôt plus, tantôt moins denses, sous forme d'esprit végétal ou animal, et n'ira plus s'installer dans d'autres matières. Entre-temps, sa tâche n'est pas encore achevée : mais le type de mouvement que le Nous a conçu pour l'accomplir se montre merveilleusement approprié à ses fins; car grâce à lui, à chaque instant sa tache progresse vers son accomplissement. Il s'agit là en effet d'un mouvement de type circulaire continu et concentrique. Il a commencé en un point quelconque de l'amalgame chaotique, sous la forme d'une légère rotation. Ce mouvement circulaire parcourt en cercles toujours plus grands tout l'être existant, expulsant partout le semblable vers le semblable. Cette révolution en spirale rapproche d'abord tout ce qui est épais de l'épais, tout ce qui est subtil du subtil, et de même tout ce qui est obscur, clair, humide, sec, de son semblable. Mais au-dessus de ces catégories générales, il en existe encore deux qui sont plus englobantes, à savoir L'Ether, c'est-à-dire tout ce qui est chaud, léger et subtil, et L'Air, c'est-à-dire tout ce qui est obscur, froid, lourd et massif. La séparation des masses éthérées et des masses aériennes produit, et c'est là le premier effet de cette roue qui tourne en décrivant des cercles toujours plus grands quelque chose de semblable au tourbillon que chacun peut faire dans une eau stagnante les particules lourdes sont entraînées vers le centre et s'agglomèrent. Ainsi ce cyclone se forme-t-il en progressant à travers le chaos, vers l'extérieur en tirant sa forme des particules éthérées, subtiles et claires, et, vers l'intérieur, des particules nuageuses sombres et humides. Puis, dans la suite de ce processus, l'eau se sépare de cette masse aérienne qui s'amalgame au centre, puis la terre à son tour se sépare de l'eau, et, de la terre, sous l'effet d'un froid terrible, les roches. à leur tour quelques masses rocheuses viennent à être arrachées à la terre et sont projetées par la violence de la rotation dans la région de l'Ether lumineux et torride. Là, portées à incandescence au sein de cet élément igné et emportées dans le mouvement circulaire de l'Ether, elles rayonnent de lumière, et, devenues soleils et astres, elles réchauffent et éclairent la terre, sombre et froide en elle-même. Toute cette conception est admirable de hardiesse et de facilité, et n'a rien de commun avec cette téléologie gauche et anthropomorphique qu'on a associée fréquemment au nom d'Anaxagore. Cette conception tire précisément sa grandeur et sa fierté de ce qu'elle déduit du cercle en mouvement la totalité du cosmos et du devenir, tandis que Parménide considérait l'être véritable comme une sphère immobile et morte. Aussitôt que ce cercle est mis en mouvement et que le Nous le fait tourner, tout ce qui est ordre, régularité et beauté dans le monde résulte naturellement de cette première impulsion. Quel tort ne fait-on pas à Anaxagore lorsqu'on lui reproche de faire preuve dans son système de cette sage abstention à l'égard de la téléologie, et qu'on parle avec mépris de son Nous comme d'un deus ex machina.

Au contraire, pour avoir justement écarté les interventions miraculeuses d'ordre mythique et théiste, aussi bien que les motifs et les fins anthropomorphiques, Anaxagore aurait pu tenir un discours aussi fier que celui dont a usé Kant, dans son Histoire naturelle du ciel. N'est-ce pas une pensée sublime que de réduire complètement cette magnificence du cosmos et cette admirable ordonnance dans le cours des étoiles à un pur et simple mouvement mécanique et pour ainsi dire à une figure mathématique animée; donc d'écarter les intentions et les manipulations d'un dieu mécanicien, pour n'avoir recours qu'à un type de vibration qui, une fois déclenchée, se poursuit de façon nécessaire et déterminée, et atteint à des effets qui égalent le plus sage calcul de l'intelligence et la finalité la plus concertée, et qui ne sont pourtant rien de tel. «  Je jouis du plaisir, dit Kant, de voir se créer sans l'aide de fictions arbitraires, sous l'impulsion des lois établies du mouvement, une totalité bien ordonnée qui ressemble tant à ce système du monde qui est le nôtre, que je ne puis m'empêcher de le tenir pour être celui-là même. Il me semble qu'on pourrait dire ici en un certain sens et sans présomption : donnez-moi de la matière et j'en tirerai l'édifice d'un monde ! »

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nietzscheEn supposant même qu'on aille jusqu'à considérer ce mélange primitif comme le résultat d'une déduction correcte, il semble pourtant à première vue que quelque réflexion tirée de la mécanique vient se placer en travers de cette grande esquisse du système du monde. En effet, même si l'Esprit suscite en un point un mouvement circulaire, il est difficile de se représenter la manière dont il se poursuit, surtout s'il doit être infini et entraîner peu à peu tous les corps existants. On pourrait croire au premier abord que la pression du reste de la matière écraserait nécessairement ce petit mouvement circulaire à peine suscité. Pour que cela n'arrive pas, il faut supposer que le Nous moteur, pour sa part, entre en action soudainement et avec une force redoutable, et que son mouvement est si rapide qu'il nous faut l'appeler un tourbillon, le même tourbillon que Démocrite avait lui aussi imaginé. Et comme ce tourbillon doit avoir une force infinie pour ne pas être paralysé par le poids de la totalité du monde infini qui pèse sur lui, il sera infiniment rapide, car la force ne peut se révéler à l'origine que dans la rapidité. En revanche, plus les cercles concentriques s'élargissent, et plus ce mouvement se ralentit. Si le mouvement pouvait un jour atteindre l'extrémité du monde infiniment étendu, il faudrait alors que la rotation ait déjà une vitesse infiniment réduite. Inversement, si nous imaginons le mouvement infiniment grand, c'est-à-dire infiniment rapide, autrement dit à son tout premier déclenchement, il a donc fallu aussi que le cercle initial soit infiniment petit. Nous avons ainsi à l'origine un point tournant autour de lui-même, et dont le contenu matériel était infiniment réduit. Mais ce point n'expliquerait nullement la continuation du mouvement : on pourrait s'imaginer une quantité de points de la masse originelle tournoyant sur eux-mêmes et la masse tout entière demeurerait cependant immobile et indivise. Su contraire, ce point matériel infiniment petit, saisi et lancé par le Nous, était poussé non pas à tourner sur lui-même, mais à décrire une circonférence qu'on pourrait élargir à volonté, cela suffirait déjà à heurter, à pousser plus loin, à lancer, à faire rebondir d'autres points matériels et ainsi à susciter peu à peu une agitation qui s'étendrait et gagnerait de part en part, et dont premier résultat serait nécessairement la séparation des masses aériennes d'avec les masses éthérées. Tout comme le déclenchement du mouvement est lui-même un acte arbitraire du Nous, le mode de ce déclenchement l'est aussi, dans la mesure où le premier mouvement décrit un cercle dont le rayon, de quelque longueur qu'il soit, est choisi comme plus étendu qu'un point.

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Or on pourrait à vrai dire se demander ici par quelle inspiration subite le Nous s'est mis, à l'origine, à heurter un quelconque petit point matériel parmi un nombre immense de points et à le faire virevolter en une danse tourbillonnante, et pourquoi cette idée ne lui est pas venue, plus tôt. A quoi Anaxagore aurait répondu : il a le privilège de l'arbitraire, il peut commencer à un moment quelconque, il ne dépend que de lui-même, alors que tout le reste est déterminé de l'extérieur. Il n'est contraint de se soumettre à aucun devoir ni non plus à aucun but. S'il a déclenché un jour ce mouvement et s'est fixé un but, cela n'a été la réponse est difficile, seul Héraclite pourrait la dire qu'un jeu. Telle semble toujours avoir été la solution ou l'explication ultime que les Grecs avaient sur les lèvres. L'Esprit, pour Anaxagore, est un artiste, et précisément, le tout puissant génie de la mécanique et de l'architecture qui crée avec les moyens les plus simples les formes et les routes les plus grandioses et pour ainsi dire une architecture mobile, mais toujours à partir de cet arbitraire irrationnel qui appartient foncièrement à l'artiste. C'est comme si Anaxagore nous renvoyait à Phidias et, face au prodigieux chef-d'œuvre, le cosmos, comme face au Parthénon, nous rappelait ceci : le devenir n'est pas un phénomène moral, mais un phénomène artistique. Aristote raconte qu'Anaxagore à qui l'on demandait comment l'existence en général pouvait avoir une valeur à ses yeux, avait répondu : « Elle ne vaut que par la contemplation du ciel et de l'ordre général du cosmos. » Il traitait les questions de physique avec la même piété et la même crainte initiatique que nous éprouvons en face d'un temple antique; sa doctrine devint une sorte d'acte religieux pour libres esprits et il se protégeait, par l'odi profanum vulgus et arceo, en choisissant prudemment ses disciples parmi la plus noble et la plus haute société athénienne. Dans cette communauté fermée des anaxagoréens d'Athènes, la mythologie du peuple n'était plus admise que comme un langage symbolique; tous les mythes, tous les dieux, tous les héros n'avaient plus que la valeur de hiéroglyphes pour l'interprétation de la nature, et l'épopée d'Homère elle-même ne devait plus être que le chant canonique qui célébrait le règne du Nous, les luttes et les lois de la Physis. De temps à autre, un accent sorti de cette société d'esprits libres et sublimes parvenait jusqu'au peuple; et c'est surtout le grand Euripide, qui toujours audacieux et novateur, a osé exprimer à voix haute, par la bouche des masques tragiques, maintes pensées qui pénétraient comme des flèches dans l'esprit de la masse et dont elle ne se libérait que par des caricatures bouffonnes et des parodies grotesques. Mais le plus grand des anaxagoréens est Périclès, l'homme le plus puissant et le plus noble qui fût jamais; et c'est justement à propos de lui que Platon dépose le témoignage du fait que seule la philosophie d'Anaxagore avait donné à son génie son envergure sublime. Quand il s'adressait à son peuple en orateur public, dans la beauté inflexible et l'immobilité d'un Olympien de marbre, et que, serein, drapé dans son manteau sans en déranger les plis, sans qu'aucun trait de son visage ne bouge, sans sourire, d'une voix égale et forte, parlant donc non pas du tout en Démosthène mais précisément en Périclès, quand il déchaînait le tonnerre et les éclairs, montrant tour à tour l'anéantissement et le salut, il semblait l'abrégé du cosmos d'Anaxagore, l'image du Nous qui s'est construit la demeure la plus belle et la plus digne de lui, et pour ainsi dire l'incarnation visible dans l'homme de la force de l'Esprit, cette force constructrice, motrice, sélective, ordonnatrice, qui embrasse un vaste horizon et qui garde l'indétermination propre à l'artiste. Anaxagore lui-même a dit que l'homme est l'être le plus raisonnable ou qu'il devrait abriter en soi le Nous à un plus haut degré de plénitude que les autres êtres, pour cette seule raison qu'il possédait un organe aussi admirable que la main. Il en a tiré la conclusion que le Nous, suivant le degré et la masse selon lesquels s'approprie un corps matériel, bâtit toujours à partir de cette matière des instruments correspondent à son degré quantitatif, donc les instruments les plus beaux et les mieux appropriés à leur fin, lorsqu'il apparaît lui-même dans sa plus grande plénitude. Et de même que l'acte du Nous le plus merveilleux et le plus opportun devait être ce mouvement circulaire originel, car l'Esprit était alors indivis et rassemblé sur lui-même, de même l'effet du discours de Périclès a dû souvent apparaître à Anaxagore qui l'écoutait comme le symbole de ce mouvement circulaire originel. Car, là aussi, il devinait d'emblée un tourbillon de pensées en action, doué d'une force terrible, mais bien ordonnées, qui s'emparait peu à peu en cercles concentriques des auditeurs les plus proches jusqu'aux plus éloignés, les entraînant irrésistiblement, et qui, lorsqu'il avait atteint sa fin, avait transformé le peuple tout entier en lui imposant un ordre et des distinctions. Chez les philosophes plus tardifs de l'Antiquité, la manière dont Anaxagore usait de sa conception du Nous pour expliquer l'univers provoquait l'étonnement et leur paraissait même à peine admissible; il leur semblait qu'il avait découvert un magnifique instrument, sans l'avoir bien compris. Et ils ont cherché à rattraper ce qui avait été négligé par l'inventeur. Ils n'ont donc pas compris ce que signifiait qu'Anaxagore eût renoncé, guidé par le plus pur esprit de la méthode scientifique, à poser la question de la finalité des choses (cause finale), en ne posant de toute façon et avant tout que la question de la causalité (cause efficiente). Anaxagore n'a fait appel au Nous que pour répondre à cette question spécifique : « Pour quelle raison y a-t-il du mouvement et d'où vient qu'il y ait des mouvements réguliers? » Or Platon lui reproche de n'avoir pas démontré comme il aurait dû le faire que chaque chose à sa manière et à sa place se trouve dans l'état le plus beau, le meilleur et le plus adapté à sa fin. Mais Anaxagore n'aurait pas eu l'audace de l'affirmer dans aucun cas particulier. Pour lui, ce monde effectif n'était pas même le plus parfait qu'on puisse imaginer, car il voyait toutes les choses naître de toutes les autres, et il avait découvert que la séparation des substances par le Nous n'était accomplie et achevée ni à l'extrémité de l'espace plein du monde, ni chez les êtres individuels. Son besoin de connaître s'est parfaitement satisfait d'avoir découvert un mouvement qui, par sa simple continuation, peut, à partir d'un chaos où règne une complète confusion, créer un ordre visible, et il s'est bien gardé de se poser la question de la cause du mouvement, ainsi que celle de la finalité rationnelle du mouvement. Si le Nous avait en effet à réaliser grâce au mouvement une fin dont la, nécessité serait commandée par son essence, il ne serait plus réservé à son libre arbitre de faire commencer le mouvement à un moment quelconque. Dans la mesure où le Nous est éternel, il aurait dû également être déjà déterminé de toute éternité par cette fin et il n'y aurait pu alors y avoir aucun moment du temps où le mouvement n'aurait pas encore eu lieu, et, bien plus, la logique aurait interdit qu'on admette que le mouvement ait eu un point d'origine : et, par voie de conséquence, la conception du chaos originel, fondement de toute l'interprétation anaxagoréenne du monde, aurait été à son tour insoutenable du point de vue logique. Pour échapper à de telles difficultés créées par la téléologie, Anaxagore a toujours été contraint de souligner et de défendre le point le plus fort de sa doctrine, à savoir que l'Esprit est arbitraire : tous ses actes, y compris le mouvement initial, sont des actes de la « libre volonté », tandis qu'en revanche tout le reste de l'univers, après l'instant primordial, s'édifie conformément au strict déterminisme et même au déterminisme mécanique. Or cette volonté absolument libre ne peut être conque que comme dépourvue de but, à peu prés comme le jeu de l'enfant ou l'instinct de jeu chez l'artiste. C'est une erreur que d'attribuer à Anaxagore la confusion que commettent habituellement les téléologues qui, pleins d'admiration devant l'extraordinaire adaptation aux fins, devant l'accord des parties avec le tout, spécialement dans le monde organique, présupposent que ce qui existe pour l'entendement a aussi été introduit par l'entendement et que ce qu'ils n'établissent qu'inspirés par le concept de finalité doit aussi avoir été produit par la nature au moyen d'une réflexion et de concepts téléologiques (Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation, Supplément au livre Il, chap. XXVI, « De la téléologie »). Mais dans l'esprit d'<>Anaxagore, l'ordre et la finalité des choses ne sont au contraire que le résultat direct d'un mouvement mécanique aveugle; et ce n'est que pour pouvoir déclencher ce mouvement, pour sortir à un moment quelconque de l'immobilité du chaos où règne la mort, qu'Anaxagore s'est résolu à admettre le Nous doué d'arbitraire et ne dépendant que de lui-même. Il a précisément accordé une valeur à la propriété du Nous d'être arbitraire, donc de pouvoir agir de façon absolument indépendante, indéterminée, sans être gouverné ni par des causes, ni par des fins.

Sénèque

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Nietzsche

Friedrich Wilhelm Nietzsche est un philosophe et un philologue prussien né le 15 octobre 1844 à Röcken, Prusse, près de Lützen, et mort le 25 août 1900 à Weimar (Allemagne).