Rudolf Steiner
Anthroposophie, harmonie« L'Anthroposophie est un chemin de connaissance qui voudrait conduire le spirituel en l'être humain au spirituel en l'univers. Elle apparaît comme un besoin du cœur et du sentiment. Elle doit trouver sa justification dans le fait qu'elle est en mesure de donner satisfaction à ce besoin. Seul peut reconnaître le bien-fondé de l'anthroposophie celui qui trouve en elle ce qu'il est pour lui une nécessité de chercher à partir de son propre être intérieur. Ne peuvent de ce fait être anthroposophes que des hommes qui éprouvent certaines questions sur l'essence de l'homme et sur le monde comme une nécessité vitale, de même que l'on éprouve la faim et la soif. » Eh bien, Messieurs, vous pouvez faire cuire
un chou aussi longtemps que vous le voulez,... Eh bien, Messieurs,
vous pouvez faire cuire un chou aussi longtemps que vous le voulez, vous n'en tirerez pas de la viande. Vous n'arriverez pas à
en tirer de la viande en le mettant dans votre poêle ou dans
votre casserole, pas plus qu'il n'est possible de transformer en viande un gâteau que l'on prépare. Il n'y a pas de technique qui permette cela. Mais, en somme, ce que l'on ne peut faire techniquement se fait dans le corps de l'animal. Mais les forces nécessaires à cette opération doivent d'abord se trouver dans le corps de l'animal. Parmi toutes les forces techniques dont nous disposons, il n'en est pas qui nous permettent de transformer des végétaux en viande. Nous n'en avons pas. Notre corps, ainsi que le corps de l'animal, contient donc
des forces capables de transformer des substances végétales, des matières végétales, en matières carnées... Imaginez qu'il prenne au boeuf l'envie de se dire : .. J'en assez de me promener et de ne faire qu'arracher ces herbes. Un animal pourrait le faire pour moi. Je vais de ce pas manger cet animal !. Voyons :
le boeuf se mettrait à manger de la viande ! Il est pourtant capable de produire lui-même de la chair ! Il dispose de forces le lui permettant. Que se produirait-il donc si, au lieu de végétaux, le boeuf se mettait à manger de la viande ? Toutes les forces qui pourraient produire de la chair en lui se trouveraient donc
désoeuvrées... Prenez n'importe quelle fabrique devant produire une chose quelconque, et supposez que vous ne produisiez rien mais que vous mettiez toute la fabrique en marche. Imaginez un peu le gaspillage de force qu'il pourrait y avoir. Une force considérable serait donc gaspillée. Or, Messieurs, la force qui est gaspillée dans le corps de l'animal ne peut pas se dissiper comme cela. Le boeuf déborde de cette force, elle fait en lui autre chose que de transformer des matières végétales.
Cette force demeure, elle est bien là, elle agit autrement en lui. Et ce qu'elle fait produit toutes sortes de déchets. Au lieu de chair, ce sont des substances nuisibles qui sont fabriquées. Le boeuf se remplirait donc de toutes les matières nuisibles possibles s'il se mettait soudain à être carnivore.
Il se remplirait notamment d'acide urique et d'urate... Or l'urate, quant à lui, a des habitudes particulières.
Les habitudes particulières de l'urate est d'avoir un faible pour le système nerveux et le cerveau. Si le boeuf mangeait directement de la viande, il en résulterait une sécrétion d'urate en énorme quantité, l'urate irait au cerveau
et le boeuf deviendrait fou (... ). Si nous pouvions faire l'expérience de nourrir tout un troupeau de boeufs en leur donnant des colombes,
nous obtiendrions un troupeau de boeufs complètement fous....
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