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La morale humaine

Des moeurs à la perfection

medecin renaissance La base de l'humanité

Ce qu

e l'on choisit comme philosophie dépend ainsi l'homme que l'on est. Johan Gottlieb Fichte

Il suffit de faire la généalogie du terme « morale » (du latin moralis, mores « moeurs ») pour en comprendre l'origine naturelle. C'est pourquoi, la mecaniqueuniverselle, dit de la morale humaine, qu'elle décline d'une sorte de morale instinctive déjà présente dans le règne animal.

Le moins « mauvais » possible

Violent, dangereux, sauvage et bien souvent impitoyable, le royaume de la nature n'en est pas moins régie par des moeurs les plus bienveillantes possibles. Les prédateurs, par exemple, prélèvent parmi les proies, la quantité qui leur est nécessaire en évitant tout carnage. Les combats de dominants s'organisent aux travers de rituels ou règne une économie de violence et de souffrance. Au sein des espèces, la solidarité s'exprime entre les individus autant qu'ils leurs est possible. Les actes d'affection, d'amitié, de bienveillance sont encouragés alors que les actes d'injustices soulèvent de l'agressivité.

L'homme transcende les moeurs

Mais si la nature est le socle sur lequel la morale humaine s'est constituée, l'homme progressivement en modifie la finalité.

Par exemple, la sélection par le plus apte est une question de survie pour le monde animal. Mais ce n'est plus le cas pour l'humanité. Pouvant se priver de ces moeurs porteuses d'injustices, le phénomène humain écarte sagement et progressivement ce type de sélection. Notre espèce protège de mieux en mieux ses faibles et ses "inaptes". Ceux-ci, lui apportent en échange les énormes qualités de leur différence. Malgré quelques tentatives de retour (retour philosophique avec les sophistes, Sade, Nietzsche ou retour physique avec les dictatures et les eugénismes), la dureté du monde humain régresse au profit de sa sensibilité.

Les morales archaïques.

La bienveillance, la douceur, l'empathie sont sans doute à l'origine de nos grandes règles morales.

Ces qualités de cœur et d'âme, remontent de très loin dans l'histoire humaine. Elles existent sous forme archaïques dans les premiers grands écrits comme l'épopée de Gilgamesh ou l'Iliade et l'odyssée. Mais cette bienveillance primitive était encombrée de ruse, de soupçons et de méfiance. Elle précède ou suit toujours quelques grands coups tordus.

L'universalité des règles morales

Il faut attendre l'arrivée de la philosophie d'un côté et des grandes religions de l'autre pour voir émerger de grandes règles morales capables d'englober l'ensemble des individus. C'est avec le judaïsme (pour les monothéistes), l'hindouisme (pour les spiritualités asiatiques), les présocratiques et les socratiques (pour la philosophie), qu'apparait l'aptitude à aimer universellement. C'est par ces fondements* que la spécificité humaine s'est réalisée.

*créateur de l'humanité telle qu'elle est aujourd'hui




le moi