De la politique
De la cité à l'universalité
L'homme est par nature un animal politique.
Aristote.
Depuis longtemps la philosophie s'occupe de l'art de gouverner. De Platon à Machiavel, de jean Jacques Rousseau à Kant, De Rawls à Michel Foucault et Jean Pierre Dupuis, les réflexions philosophiques ont pris la mesure de l'importance de la justice et de l'état pour l'évolution du phénomène humain.
L'évolution de la science politique se déroule parallèlement à l'évolution de l'humanité. Du clan à la tribu, de la tribu au pays, du pays à la nation et de la nation au concert de nation, l'esprit politique a évolué.
De l'absolutisme
Au clan, à la tribu, à la cité, au pays, se sont bien souvent, calqués les absolutismes. Théocratie, empire, royauté, aristocratie, oligarchie, thésaurisent tous les pouvoirs. L'homme ordinaire n'a aucune valeur en lui-même. Il doit obéir et accepter sa servitude. Pour Bossuet par exemple l'État n'a pas à rendre de comptes aux hommes. Le roi, représente Dieu sur terre et n'est responsable que devant lui. Le particulier n'a aucun droit contre la puissance publique.
Quelques points d'hyper conscience
A quelques exceptions près, l'organisation humaine, de la troupe jusqu'à la révolution française, s'est servie de l'autocratie pour fonctionner. Si les exceptions ne sont pas légions, elles revêtent une importance fondamentale. C'est le cas des bases démocratiques mises en place par la Grèce au sixième siècle avant Jésus-Christ par Périclès. Et c'est le cas bien sûr de toutes les tentatives de sociétés utopiques qu'ont pu imaginer les philosophes au cours de l'évolution et que certains hommes ont tenté de mettre en pratique avec plus ou moins de réussite.
L'absolutisme engendre la pensée contraire
L'humanité, comme nous le soutenons sur toutes les pages de ce site, et en évolution. Sa technique évolue, sa vision sociale évolue et sa conscience aussi. Progressivement alors, les formes de gouverner primaires que sont les autocraties, sont devenues insoutenables pour la conscience humaine. Comme c'est bien souvent le cas,
elles ont engendré la réaction contraire.
Progressivement, contre cette forme de gouverner primaire et calqué sur les lois de la nature, la réaction s'est élevée. Il s'agit de l'anarchisme.
Bakounine, Élisée reclus ou Jean Grave, ont éclairé le peuple sur le fait qu'il était juste qu'il vive sa vie. Juste et normal que chaque homme puisse épanouir sa personnalité.
pour l'anarchisme alors, l'tat devenait le mal radical. L'homme ne devait accepter aucune autorité : « ni Dieu, ni maître ». Il devait faire ce qu'il voulait dans la plus grande liberté. Ce concept est une pure merveille. Il est sans doute la partie la plus avancée de la philosophie politique. Simplement, il était beaucoup trop avant-gardiste pour que le dix-neuvième siècle de Bakounine, comme il est beaucoup trop en avance pour le vingtième et le vingt et unième siècle qui nous concerne. Un jour pourtant, j'en suis convaincu, les valeurs fondamentales de l'anarchisme seront appliquées par l'humanité. Par une humanité dont les hommes seront devenus aptes à ne plus être des loups pour l'homme.
De la démocratie
En attendant, le plus beau modèle, le plus intelligent, le mieux adapté à la conscience actuelle de l'humanité, s'impose progressivement à l'ensemble de la planète. Je veux parler de la démocratie.
De la perception
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