La vertu
Une disposition naturelle
La vertu de la sagesse
S'il est pour me trahir des esprits assez bas, ma vertu pour le moins ne me trahira pas ; vous la verrez, brillant au bord du précipice, se couronner de gloire en bravant les supplices. Cinna Corneille.
La vertu dont il sera question sur cette page, est prise dans son sens éthique et moral, éthique et morale prises dans leur sens universel.
Autrement dit, seront exclus les vertus au sens premier (les vertus du camphres par exemple, ou les vertus moralisantes - les petites vertus). Par exemple celles que nous appelons les femmes de petites vertu ont bien souvent plus de vertus (au point de vue universel), que certaines bourgeoisies bien achalandées en vertus ostentatoires.
Ce ne sont pas non plus les vertus comme les considérer la sophistique. Selon le philosophe sophiste Gorgias en effet, « la vertu est la chose donnant à qui l'a possède la liberté pour lui-même et la domination sur les autres dans sa patrie ».
Nous ne retiendrons de cette sentence, que la première partie. La vertu qui est, selon nous, le point le plus haut de la sagesse, offre effectivement à qui la possède la liberté sur lui-même. Mais c'est la liberté comme la concevait la philosophie de Socrate. Une liberté morale éthique et supérieure, une liberté qui n'a de domination que sur soi-même et non sur les autres.
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